Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 30.11.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 265 fois

CCI DE NÎMES Éric Giraudier se pourvoit en cassation

Eric Giraudier poursuit son combat "de chefs d'entreprise contre des politiques" pour décrocher la présidence de la CCI de Nîmes. Photo DR/S.Ma

L'information est tombée hier, en début de journée. La cour administrative de Marseille a maintenu l’élection d’Henry Douais à la présidence de la Chambre des commerces et de l’industrie. Les juges ont donc suivi l’avis du Rapporteur public qui avait proposé, début novembre, la validation des élections de la CCI de Nîmes, du mois de février. Une satisfaction évidente pour Henry Douais, qui, au micro de nos confrères de France Bleu Gard-Lozère, se disait "soulagé."

Du côté d’Éric Giraudier, bien sûr, l'heure n'est pas à la fête mais plutôt à l'étude des motivations du jugement de la Cour administrative d'appel de Marseille. "Nous étions extrêmement surpris lors de l'annonce du jugement, nous le sommes encore plus à la lecture de l'arrêt. Il y est écrit que oui, il y a certainement eu collecte illicite de bulletins de vote, mais que cela ne justifiait pas l'annulation au vu d'un écart de voix trop important" s'étonne le président déchu. "C'est une question de principes par rapport au droit électoral; s'il y a collecte illicite, il y a annulation de l'élection."

Fort de cette constatation, Éric Giraudier prévoit de se pourvoir en cassation. Ainsi, très prochainement, il transmettra par courrier ses arguments au Conseil d’État qui devra statuer sur ce dossier. "Je ne suis pas procédurier mais nous tenons nous aussi à faire entendre notre voix" au même titre qu'Henry Douais qui avait fait appel de la décision du tribunal administratif de Nîmes qui le déboutait de ses fonctions de président de la CCI de Nîmes. "Nous voulons défendre les commerces et les entreprises du territoire contrairement à ceux qui veulent se servir de la CCI comme objet politique en vue des élections municipales 2014. Ce n'est pas comme je l'entends très souvent un combat de personnes, mais de chefs d'entreprise contre des politiques" termine Éric Giraudier.

S.Ma

Stéphanie Marin

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