Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 14.12.2012 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 144 fois

NÎMES : Vente aux enchères de prestige samedi !

La 10ème édition de la vente de prestige s'ouvre samedi, de 10h à 16h30, à la Chapelle des Jésuites de Nîmes. Plus d'une centaine d'objets du crédit municipal y seront proposés.

Des bustes, des montres de luxe, des tableaux… La 10ème vente aux enchères dite "de prestige", s'ouvre samedi à la chapelle des Jésuites, de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30. Sous le signe de la romanité, le crédit municipal a fait l'impasse sur la thématique des fêtes de Noël… Ce qui n'empêchera pas, aux potentiels acheteurs, d'acquérir un présent pour le 25 décembre.

Plus d'un centaine d'objets seront présentés par les commissaires-priseurs. Pour illustration, la mise à prix d'une montre Breitling, en or et acier, s'élève à 1300 euros, contre plus de 2000 euros en boutique ! Ouverte à tous, la vente laissera au public le bonheur de faire monter les enchères… En n'oubliant pas de rajouter sur le prix de leur acquisition, les 16% de marge des commissaires-priseurs !

Les objets présentés proviennent du crédit municipal de Nîmes et d'autres agences de la région. "Nous sommes des prêteurs sur gage : en échange d'un prêt, les personnes déposent certains objets de valeurs", explique M. Ponce, du crédit municipal de Nîmes. Les prêts sur gage... "Une institution qui date de Napoléon", précise le professionnel.

Si les personnes remboursent leur prêt, elles peuvent récupérer leurs objets. Dans le cas contraire, l'établissement les conserve et, une fois par an, les vend lors de ces fameuses "ventes de prestige". "Mais attention, lorsque nous faisons des bénéfices. C'est-à-dire que le prix de vente de l'objet est supérieur au prêt, nous rendons les 'bonis' à l'emprunteur", explique M. Ponce, avant de rajouter "nous avons une vocation sociale". Concernant le type de public qui vient déposer ces objets ou faire un prêt, M. Ponce affirme qu'il "reçoit tout type de personne".

Ces dernières années, l'affluence a augmenté, notamment "depuis la crise économique" de 2008. Si la précarité de certaines personnes, contrainte à vendre parfois leurs bijoux de famille est une des conséquences, l'augmentation du gramme d'or a aussi motivé les dépôts. "Avant 2008 un lingot valait 20.000, aujourd'hui il en vaut aujourd'hui 40.000", rajoute M. Ponce. Les enchères ont visiblement de beaux jours devant elles…

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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