NÎMES : 129 logements au cœur de la ville, de la mixité sociale, des loyers bas… Bienvenue à Aristea !
Ce matin, il ne manquait que Jean-Paul Fournier, retenu par un jumelage avec la ville de Cordoue, pour ce qui était l’événement du jour. A part lui, toutes les hautes personnalités du paysage gardois - Damien Alary, Jean Denat, Françoise Dumas, Hugues Bousiges, Laurent Burgoa, Christian Bastid et bien d’autres… - étaient réunies pour la pose de la première pierre du programme Aristea, un projet immobilier de grande ampleur qui verra le jour, si tout va bien, à l’horizon 2015. A deux pas de l’avenue Pierre Mendès-France, les nîmois y trouveront cinq bâtiments avec 129 logements dont 73 habitations à loyer modéré. Les loyers iront de 235 euros par mois pour un T1 bis de 35m2 à 499 euros pour un T4 de 84m2 avec un garage et une terrasse de 12m2.
En sa qualité de président de la SEGARD (Société d’économie mixte départementale), Jean Denat a ouvert le bal des discours : « Ce projet est important parce qu’il permettra d’étoffer l’offre de logements à Nîmes mais également parce qu’il répond à une des volontés de la SEGARD qui est d’offrir du logement pour tous, aussi bien à des particuliers désireux d’accéder à la propriété, qu’à des familles à revenus plus modestes grâce aux futurs 73 logements à loyer modéré qui seront gérés par Habitat du Gard ». Avec 9 millions d’euros, ce dernier organisme finance la moitié du projet.
Réalisé par l’architecte Hervé Tordjman, qui a expliqué que l’ensemble immobilier sera « une respiration, un filtre vert » dans le paysage nîmois, Aristea verra aussi naître des commerces en son sein (1 400 m2 sont prévus). « Il y aura une animation commerciale et une mixité sociale », reprend Damien Alary, président du Conseil général apporteur de 600 000 euros, qui constate amèrement : « Nous manquons terriblement de logements dans notre département. On a 10 000 demandes de logements sociaux non satisfaites chaque année ».
Hugues Bousiges, qui a conclu les discours avant le très attendu cérémonial de la truelle, un instant magique qui permet de voir qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte, qui a deux mains gauches, qui réussit l’exercice haut la main ou qui s’en lave les mains ; donc, le Préfet du Gard a conclu en avouant qu’il était « séduit par le projet surtout qu’auparavant c’était un squat qui n’honorait pas la ville de Nîmes où vivaient plus d’une quarantaine d’enfants, où l’on sciait des poutres pour faire du feu… », rappelle le représentant de l’Etat. Avant de souhaiter qu’une opération comme celle-ci se répète et de lancer, malicieusement, à tous les hommes politiques qui l’entourent : « N’attendez pas les municipales pour lancer les projets ». Oh, ce n’est vraiment pas leur genre…
Tony Duret
tony.duret@objectifgard.com
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