Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 05.12.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 134 fois

NÎMES. Rythmes scolaires : Le mouvement s'essouffle-t-il ?

Un peu plus de 300 personnes ont participé ce jeudi 5 décembre à la manifestation contre la réforme des rythmes scolaires. Photo DR/S.Ma

Le 14 novembre dernier à Nîmes, la mobilisation était plus forte avec près de 1 500 manifestants. Ce jeudi 5 décembre, ils étaient un peu plus de 300 selon les chiffres de l'intersyndicale et de la police de Nîmes. "La faible participation de ce mouvement me désole, a confié le maire de Monoblet, Philippe Castanon (Lire ici), qui a suivi le cortège mené par l'intersyndicale (CGT, FO, SUD, SNUipp-FSU) de la Maison Carrée à Nîmes à la préfecture du Gard. "Les rythmes scolaires n'ont pas encore été mis en place à Monoblet et on ne voit pas comment on va pouvoir mettre en place une réforme qui va nous coûter au minimum 15 000 euros. Et aux bénéfices de qui ? Des enfants ? Des agents qu'on va embaucher pour 45 minutes par jour ? Nous sommes loin d'en être convaincus. Nous, nous faisons des efforts sur les prérogatives qui sont les nôtres" précise l'édile qui a voté avec son conseil municipal une délibération pour faire entendre leur opposition à cette réforme.

Peu importe le nombre à la manifestation (alors que la SNUipp-FSU annonçait 40% grévistes dans les écoles gardoises), le message est une nouvelle fois passé. "Nous demandons l'abrogation de la réforme portant sur les rythmes scolaires. Nous ne voulons pas d'une d'école territorialisée. L'Etat doit garder la charge de l'Education nationale. Alors oui, nous devons retravailler sur l'école, une nouvelle preuve est arrivée mardi avec le rapport PISA 2012 sur le niveau scolaire (publié par l'OCDE, Ndlr) dans lequel la France a encore régressé en atteignant la 25e place sur 65" insiste Jacqueline Bex, déléguée FO de l'enseignement. Et d'ajouter : "Mais plutôt que de se focaliser sur les restrictions budgétaires, rendons aux enseignants la formation initiale et continue, créons des postes supplémentaires pour l'école spécialisée et réduisons les effectifs dans les classes !"

S.Ma

Stéphanie Marin

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