ALES. 30e Salon des cartes anciennes : grand rendez-vous des collectionneurs
Une cinquantaine de passionnés étaient présents ce matin à l'espace Cazot d'Alès pour la 30e édition du Salon des cartes anciennes. L'occasion pour eux de tenter de dénicher la perle rare qui agrémentera leur collection.
Freddy vient de Valleraugue, près du Vigan, et cherche depuis plusieurs années toutes les cartes anciennes lui rappelant son canton. "Ce sont des témoignages du passé et j'aime l'histoire. Par contre il faut être un peu barge pour collectionner. J'ai aujourd'hui entre 2000 et 3000 cartes qui coûtent entre 2 et 150€", précise l'homme de 69 ans qui tient consciencieusement un classeur de copies pour éviter de déplacer les originaux. "Celles que j'ai sont marquées en rouge. Celles que je dois encore acquérir sont marquées d'un point noir", ajoute-t-il tout en continuant ses recherches.
Près d'une cinquantaine de passionnés comme lui étaient là ce matin à la recherche de leur petit trésor parmi les exposants amateurs et professionnels venus de tout le sud-est de la France pour échanger et vendre. "La plupart sont des personnes d'un certain âge qui ont déjà une grande collection. Ils cherchent souvent des raretés", affirme Jacky Syrié, président du club cartophile d'Alès, organisateur du salon. Ainsi, Maurice, Vézénobrien possède une cinquantaine de cartes de son canton, et quête depuis plus de 30 ans pour trouver l'objet de ses désirs : la gare du Mas Gardies. "Jusque dans les années 80, Vézénobres comptait deux gares, l'une qui reliait Marseille et Paris, et l'autre Sommières-Alès. Elles sont toujours là même si elles ne sont plus en fonction. J'ai 5 cartes de la première mais aucune de la 2e. Je suis arrivée à l'ouverture ce matin et je repars une nouvelle fois bredouille. Même si j'ai quand même déniché une reproduction du château de Vézénobres, qui date de 1925", assure-t-il avec fierté.
Mais Maurice ne lâchera pas, et c'est là tout l'intérêt du collectionneur. "Ce qui me plait, c'est d'avoir ce que je n'ai pas vécu. C'est pourquoi les cartes qui datent de l'après-guerre ne m'interressent pas. De plus, ce qui fait leur valeur et le carton ancien et le timbre poste. Il prouve la date de l'objet".
Emmanuel, enfin, est venu de Palavas dans un autre but ce matin. Il souhaite faire un livre de photos anciennes des régiments de la première guerre mondiale dans la région, en particulier Nîmes, Béziers et Montpellier, dans le but de refaire l'histoire avec des documents authentiques. "C'est une aventure humaine très enrichissante", affirme-t-il.
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