ALES - NOVILLADA Les menaces des anti-corrida restent lettre morte

La novillada de cette féria sonne comme un désaveu pour le CRAC Europe, dont le président Jean-Pierre Garrigues avait vivement encouragé les manifestants présents hier à prendre une place pour la corrida de ce matin, afin de « dire ce qu'(ils) pensaient » dans les arènes.
Des policiers en civil dans les arènes
Une menace prise au sérieux par les autorités. Outre les agents qui filtraient l'accès aux arènes plusieurs fois entre l'avenue Gambetta et l'entrée de l'enceinte, des policiers en civil étaient présents dans les arènes du Tempéras.
Les policiers, parmi lesquels le directeur départemental de la sécurité publique Gil Andreau, étaient aux aguets pour repérer d'éventuels anti-corrida présents dans les gradins. Trois personnes ont été appréhendées un quart d'heure après le début de la novillada, juste après la mise à mort du premier taureau, puis ont pu regagner leurs places vingt minutes plus tard. Fausse alerte...
Très peu d'anti-corrida à l'extérieur
Et à l'extérieur des arènes ? Seuls « très peu » d'anti-corrida ont fait le déplacement d'après la police, et se sont dispersés rapidement.
L'appel lancé hier par le président du CRAC Europe n'a donc pas été suivi. La mobilisation plus faible que prévu hier, ajoutée à cet épisode ne contribuent pas à faire de cette féria « l'événement historique » appelé des vœux de Jean-Pierre Garrigues hier. A charge de revanche...
Thierry ALLARD