
Ce lundi, les grévistes cheminots devaient normalement être reçus par le préfet du Gard pour présenter leurs propositions en vue d’une sortie du conflit en cours. Seulement voilà : "les grévistes ont programmé une manifestation à midi qui, n’ayant pas été déclarée 72 heures à l’avance, se retrouve de facto illégale", fait savoir la préfecture. Conséquence : le préfet Didier Martin a tout bonnement annulé la rencontre… "Le préfet du Gard regrette que les grévistes aient décidé de maintenir cette manifestation illégale au détriment du dialogue qu’il avait accepté d’engager avec eux".