Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 14.12.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 354 fois

ALÈS La Cour des comptes épingle l'hôpital

De gauche à droite : François Mourgues, directeur du Centre hospitalier Alès-Cévennes et Fabien Chanabas, directeur des affaires générales. Photo DR/S.Ma

Le 10 octobre dernier, la Cour des Comptes a pris en faute la gestion de l'hôpital d'Alès concernant notamment des primes versées illégalement. La CGT s'est emparée du dossier.

Selon le rapport de la Cour des Comptes, la direction du CHAC a versé 144 352 euros de primes non dues en 2011 à plusieurs salariés contractuels. Ce qui n'est pas légal. C'est notamment le cas d'un ingénieur en chef contractuel responsable informatique, et ce pour un montant de 19 577 €. Ce dernier, simplement titulaire d’un DUT en génie électrique et automatisme (bac+2), a reçu une prime de technicité d’ingénieur. "Ce diplôme ne lui permettait pas d’être recruté au grade d’ingénieur au 9ème échelon", note le rapport.  "Par contre, notre D.R.H. a pris la décision de supprimer la prime de service annuelle des agents en promotion professionnelle, cherchez l’erreur ", s'indigne la CGT de l'hôpital.

Le rapport fait également état de la densité de personnel est inférieure depuis 2011 aux moyennes régionales et nationales. "Cela signifie que les suppressions des 13 postes infirmiers dans les services de Chirurgie et des Médecines n’étaient pas justifiées et plutôt que de déshabiller Pierre pour habiller Paul, la Direction aurait mieux fait d’embaucher", insiste Geoffrey Rabier, délégué syndical et infirmier.

Enfin, concernant l’égalité femme/homme, la rémunération brute moyenne des femmes est inférieure de 128 € mensuel à celle des hommes. L’écart est particulièrement important dans la filière administrative.

La CGT de l'hôpital a demandé par courrier à l'Agence Régionale de santé de réagir à ce rapport. Contactée par Objectif Gard, cette dernière n'a pas souhaité répondre à nos questions, tout comme la direction de l'hôpital qui se mure dans le silence. "Ça fait longtemps que ça va mal", précise un cadre qui souhaite rester anonyme. "Il y a quelques années, certains faisaient ce qu'ils voulaient. Désormais, les DRH qui se succèdent tentent de réparer les erreurs du passé mais il y a énormément de travail".

Rapport de la Cour des comptes LR

Eloïse Levesque

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio