Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 16.05.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 568 fois

NÎMES PassioNîmes : premier salon pêche et chasse au parc des expos

Le Rally des trompes cévenoles et du Mont Ventoux inaugurent l'ouverture du salon PassioNîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Tout le weekend, le salon PassioNîmes met à l'honneur toutes les techniques de chasse et de pêche au Parc des Expos. Un évènement qui devrait s'installer chaque année.

En tenue traditionnelle, couleur marron et vert, le Rally des trompes cévenoles et du Mont Ventoux inaugure la première journée du salon en fanfare. Les sonneurs, comme ils se nomment, font vibrer ces trompes pour appeler le sanglier, la biche. "Nous sommes une fanfare de circonstance et de fantaisie" explique le président Frédéric Martinez. Plus loin, deux buses de Harris sont sagement posé au bras de leur maitre fauconnier. C'est dans cette ambiance entièrement dédiée à la chasse et à la pêche que s'ouvrait, ce vendredi, le premier salon gardois dédié, succès d'ores et déjà annoncé. "C'est un vendredi déjà exceptionnel, on attend entre 8 000 et 10 000 visiteurs jusqu'à dimanche" se réjouit Peguy Didier, organisateur de l'évènement. Et il ne manque pas d'ambition. Par le biais de sa société d’événementiel, il souhaite pérenniser cette manifestation qu'il a agrémenté par de nombreuse animations, spectacles équestres et présentations de meutes. "On veut que cela soit une fête réussie. Cette évènement n'existe pas dans le sud-est. Nous avons fait le choix d'un nombre limité de stand pour plus de confort et de convivialité."

Lionel Gueiffier, Didier Navarro, Henry Douais, Didier Peguy pose pour Objectif Gard. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Parmi les exposants, des professionnels venus de la France entière, habitués à ce type d'évènement qu'ils affectionnent particulièrement. "Ici, on est direct en contact avec notre clientèle. Si je vois 5 000 personnes, je sais que ça sera 5 000 chasseurs" argue Mr Molet, fournisseur en tenue de chasse. Lionel Gueiffier et Didier Navarro sont à l'origine de deux entreprises et ont l'habitude de travailler ensemble. Leur activité, le broyage forestier, le débroussaillage et l'élagage. Un métier étroitement lié aux pratique de chasse, puisqu'ils permettent d'ouvrir des périmètres de sécurité et d'implanter des miradors sur des terrains difficiles. "Nous avons énormément été soutenu par la CCI à la création de notre entreprise. On travaille avec les communes et les collectivités, mais également avec des particuliers."

La chasse à l'arc, méthode ancestrale toujours en activité

Sébastien Messina de l'association provençale des chasseurs à l'arc. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

D'autres viennent pour promouvoir des méthodes de chasse originales, comme Sébastien Messina de l'Association Provençale des Chasseurs à l'Arc. Une méthode ancestrale qui remonte à 10 000 ans. Pour ces pratiquants, c'est un challenge qui apporte d'autres sensations. "On est obligé de chasser plus près, il faut aussi être plus précis car la zone d'impact est plus réduite." Les techniques d'approche de la proie sont très minutieuses, entre cinq et quinze mètres séparent le tireur de l'animal. Le silence est alors de mise. "On peut passer une matinée pour faire 200 mètres, le moindre craquement fait fuir la proie." En France, la Fédération française de Chasse à l'Arc compte quelques 3 000 adhérents. Contrairement aux idées reçues, la légalisation de cette pratique est très récente, la FFCA fête cette année sa 20 ème année. "Aux Etats-Unis, la chasse à l'Arc a été réintroduite après la guerre de sécession. Les soldats confédérés n'avaient à l'époque pas le droit d'utiliser d'arme à feu. Deux d'entre eux font alors renaître l'archerie.

D'autres stand sont à découvrir jusqu'à demain. Les 75 exposants du salon passioNîmes vous attendent au Parc des Expos.

Baptiste Manzinali

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