Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 04.06.2015 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1020 fois

SAINT-CHRISTOL Ils cultivent des fruits et légumes pour se réinsérer

Les salariés du chantier d'insertion avec leurs encadrants, le président de l'Aspi Christophe Clauzel et la conseillère générale Geneviève Blanc. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

C'est dans un petit coin de paradis de deux hectares que 12 adultes participent chaque jour à un chantier d'insertion autour du maraîchage. Ils travaillent en parallèle sur un projet professionnel dirigé vers de l'emploi ou de la formation.

Ils sont bénéficiaires du RSA ou ont moins de 25 ans. Les adultes que l'on rencontre sur ce chantier ont un seul objectif : se réinsérer dans le monde du travail. Depuis 10 ans, l'association de soutien pour l'insertion (Aspi) propose à ces chercheurs d'emploi de cultiver pendant plusieurs mois des fruits et légumes bio au jardin de Montmoirac de Saint-Christol-lès-Alès.

Encadrés par deux responsables, 12 salariés travaillent donc la terre 26 heures par semaine, tout au long de l'année, et vendent leur production aux adhérents de l'association. "En même temps, ils travaillent individuellement sur leur projet professionnel avec l'aide d'une accompagnatrice socio-professionnelle et par le biais d'immersions en entreprise", explique Christophe Clauzel, président de l'Aspi. C'est tout l'intérêt du chantier d'insertion.

Conventionné par le conseil départemental et la Direccte pour une durée d'un an, du 1er janvier au 31 décembre, le chantier est généralement renouvelé chaque année. Selon leurs projets et leur progression, les salariés y restent plus ou moins longtemps. "Ils peuvent partir à tout moment", précise Christophe Clauzel qui estime à 40 % le taux de "sorties positives", c'est-à-dire vers un emploi ou une formation.

Mathieu, 30 ans, n'a pas décroché un job à la sortie du chantier il y a 2 ans, mais il a repris confiance en lui : "Cette étape m'a permis de savoir dans quelle direction je souhaitais aller. Aujourd'hui j'ai passé mon Bafa et je suis bénévole à la Croix Rouge". Si le retour à l'emploi n'est pas forcément garanti, une chose est sûre : ce type de chantier redonne du courage aux personnes en difficultés.

Elodie Boschet

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