A la vanille ou au chocolat, au tiramisu ou au caramel beurre salé… La glace reste un indémodable de l'été. Un petit plaisir gourmand dont très peu de touristes et autochtones ne résistent pendant les fortes chaleurs. A Uzès comme au Grau-du-Roi, la boule sucrée se décline en une multitude de parfums plus ou moins insolites. Seulement attention : l'appétence du produit entraine toute une série de dérives. De nombreux glaciers usent et abusent de l'appellation "Glace artisanale". En effet, il n'existe aujourd'hui aucun cahier des charges qui réglemente l'appellation. Seule la mention "Maître Artisan Glacier" peut garantir réellement la qualité des glaces : sans poudre, ni arômes artificiels ou colorants.

La "vraie" glace est préparée à base de lait entier cru, d'œufs, de sucre et/ou de vrais fruits réduits en purée. Pour les sorbets, la recette est plus simple : fruits, eau et sucre. Le processus de la glace artisanale est également bien précis : chaque parfum est fabriqué dans des pasteurisateurs d'une capacité maximale de 120 litres. Le mélange doit ensuite reposer dans des cuves de maturation pendant une journée, ce qui servira à rendre les crèmes glacées brillantes et savoureuses. Dernière étape et pas des moindres : le passage dans une turbine horizontale qui transformera le mélange à l'état liquide en glace, avant d'être placée en chambre froide… Un consommateur averti en vaut deux !

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