La vengeance est un plat qui se mange froid pour Christophe Geneix. Victime de certains petits arrangements entre socialistes, le mandataire de la motion B et candidat au poste de Premier fédéral a enregistré l'humiliant score de 3 voix dans la section du canton ouest Bagnols. Un territoire qui l'avait pourtant placé en tête lors du vote des motions, quelques jours auparavant (91 voix sur les 122 votes exprimés).

Mercredi, la fédération est assignée en référé devant le tribunal de grande instance de Nîmes. Les plaignants : cinq délégués de la motion B (dont le secrétaire de section du canton ouest Bagnols) qui estiment avoir été arbitrairement exclus du conseil fédéral par Christophe Geneix… Le tout avec l'assentiment de Jean Denat (ce que le Premier fédéral du Gard conteste).

"La loyauté est également une valeur de notre parti. Le secrétaire de section qui avait voté pour moi lors des motions a appelé à voter pour Jean Denat lors du vote du Premier fédéral", argumente Christophe Geneix. Le socialiste certifie également ne pas avoir bafoué les statuts du parti : "j'avais le droit de modifier la composition de ma liste de délégués, puisqu'à notre congrès de Vergèze, aucune liste n'a été votée".

Mercredi, le tribunal de grande instance est appelé à se prononcer sur ce litige, sauf si les juges décident de laisser les socialistes gérer leur querelle interne… Comme des grands.

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CM

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