Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 24.09.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 306 fois

GARD 300 réfugiés pourraient être accueillis entre Nîmes et Alès

Didier Martin et Xavier Hancquart lors d'un point presse hier après-midi. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

La préfecture du Gard se prépare déjà à recevoir des réfugiés du Proche-Orient et d'Erythrée dont les premiers ne devraient pas arriver avant plusieurs semaines.

Le Préfet du Gard Didier Martin est encore dans le flou, mais cela ne l'empêche pas d'anticiper les événements. Car d'ici quelques semaines, voir quelques mois, le Gard devra être en mesure d'accueillir des réfugiés. Mais rien n'indique de date ni un nombre précis. Seul un rapide calcul permet de quantifier la demande de façon approximative : La France, par la voix du président François Hollande, s'est dite prête à accueillir 30 000 réfugiés. Puisque le département du Gard compte 1 % de la population française : 300 d'entre eux devraient alors être confiés notamment aux trois CADA (Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asiles) de Nîmes et d'Alès. Sans compter la dizaine de communes et les particuliers qui se sont déjà portés volontaires. "On s'inscrit dans une problématique de long terme puisqu'ils vont arriver avec le statut de réfugié déjà acquis, donc avec des perspectives d'hébergement plus long" a ajouté Didier Martin lors d'un point presse hier après-midi. Afin de se préparer au mieux, Xavier Hancquart, directeur adjoint de la DDCS du Gard, a été nommé coordonnateur départemental. "Nous allons travailler de manière transversale avec les services de l'Etat dont la CAF, les bailleurs sociaux, les associations, le Conseil départemental et le Conseil régional." Depuis le mois de juin, l'Etat souhaitait une augmentation des capacités d'hébergement d'urgence. Dans le Gard, cette capacité est de 344 places, occupées à l'heure actuelle par des réfugiés notamment du Caucase. Un recensement des possibilités d'accueil supplémentaires est actuellement en cours.

Là réside toute la difficulté : être en mesure d'accueillir ces nouveaux réfugiés sans pour autant délaisser ceux déjà sur place, et ceux provenant d'autres pays que le proche-Orient et l'Erythrée qui sont prioritaire aujourd'hui, par la force des choses.

Baptiste Manzinali

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