
D'ici le 1er janvier 2017, les intercommunalités de moins de 15 000 habitants – excepté celles situées en zone de montagne – vont disparaître. Bernard Clément, maire de Domessargues, se bat pour conserver la communauté de communes Leins-Gardonnenque de 12 696 habitants.
Comme celles des Hautes-Cévennes, de Vivre en Cévennes et de la Côte du Rhône gardoise, la communauté de communes Leins Gardonnenque est en sursis. La loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (Notre) en a décidé ainsi. Pour les élus du secteur, la pilule est difficile à avaler. « Quand nous avons dessiné les contours de l'intercommunalité, on nous a dit qu'on s'engageait pour 10 ou 15 ans ! fustige Michel Martin, maire de Saint-Geniès-de-Malgoirès et président de l'intercommunalité. Notre communauté est très bien gérée ainsi. Nous sommes déçus des 3 ou 4 énarques qui ont décrété que le seuil serait fixé à 15 000 habitants ».
Le maire de Domessargues et vice-président de la communauté de communes, Bernard Clément, a donc décidé d'interpeller directement le premier ministre. Le 23 septembre, il a lui adressé un courrier afin de demander une dérogation. « L'exemple du territoire de Leins-Gardonnenque, situé telle une interface entre les agglomérations de Nîmes et d'Alès, revêt la particularité d'être un espace rural très dynamique, à préserver. Parce-que nous sommes dans une région soumise à une pression foncière très forte, nous avons besoin de garder la maîtrise de l'évolution de ces territoires, pour ne pas assister à une banalisation, telle que l'on peut la constater dans les communes péri-urbaines qui perdent progressivement leur identité », écrit-il à Manuel Valls.
Mi-octobre, le préfet du Gard Didier Martin doit proposer une nouvelle carte intercommunale aux élus. Elle devrait être définitivement adoptée d'ici le 31 mars 2016.
ben oui ça sera accordé, une interco de gauche entre la Roustanie et Nimes bien à droite …
fardet a raison, si cet EPCI était à droite, son sort serait réglé, mangé, fusionné…
Derrière ces élus qui se battent pour préserver la Communauté des Communes de Leins-Gardonnenque, il y a toute la population qui tient également à son identité et à son indépendance !!! C’est une communauté dynamique en expension : le quota des « 15 000 » pourrait bien être atteint d’ici deux ou trois ans…
Les intercommunalités restent un peu démocratiques lorsque la ville centre n’écrase pas la périphérie. Elles restent à taille humaine. Sur Ales, le baron local peut faire ce qu’il veut avec ses cadres et employés qui bossent pour la ville principale et l’Agglo. C’est cette technostructure cornaquée par un non élu, Rivenq, qui impose sa loi. Les petits maires subissent et font de la figuration en espérant quelques miettes du seigneur de l’Agglo. Il faut dire que certains ne font pas preuve de courage. Finalement, comme bien souvent les plus courageux parmi les élus à l’Agglo ce sont des femmes.
Un conseil, si vous devez choisir , je suis d’accord avec les messages précédents : évitez l’Agglo d’Alès et de Nîmes sinon vous êtes cuits et recuits…et vos maires ne seront au mieux que des G. A c’est à dire de gentils animateurs de cérémonies et de repas du 3ème âge.