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Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 27.09.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 665 fois

EN IMAGES Nîmes : un salon du reptile qui ne manque pas de mordant

Couleuvre de Malaisie. Photo : Coralie Mollaret.

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Jusqu'à 19 heures au Parc des expositions, une centaine d'exposants amoureux des serpents et autres lézards vous proposent de découvrir leur passion. Tarifs : 7 € pour un adulte et 3 € par enfant.

Depuis quatre ans, le dernier week-end de septembre, les mordus de serpents et autres lézards font découvrir leurs animaux à travers une bourse aux reptiles. Un temps organisait à l'Holiday Inn où elle accueillait un millier de visiteurs, la manifestation a pris du galon. Cette année, une centaine d'exposants attendent près de trois mille personnes au Parc des expositions. Cette évolution marque le nouvel engouement autour des reptiles qui, au fil du temps, sont devenus des animaux de compagnie pas comme les autres. "Parfois, certaines personnes achètent des reptiles par impulsivité. Mais acquérir un reptile c'est avoir le sens des responsabilités. Il faut s'en occuper quotidiennement et savoir quoi en faire lorsque l'on part en vacances par exemple", rappelle Jérémie Bouscail, éleveur amateur originaire de Haute-Savoie.

Cette année plusieurs spécimens suscitent l'émerveillement comme ce python royal Highway dont la peau peut faire penser aux marquages d'une autoroute…

Python royal Highway (1 600 euros) de l'éleveur Matthieu Lachaume (Marne-la-Vallée) Photo : C.M.

Le python royal Bourgogne albinos connaît toujours un franc succès. Cette espèce unique a été créée par l'éleveur français Jean-Paul Paygnot.

Python bourgogne albinos. Photo : C.M.

Toujours chez les serpents, une couleuvre de Malaisie subjugue par sa couleur. "C'est une couleuvre qui vit dans les caves et se nourrit de chauve-souris", explique l'éleveur Serge Béhar du Var.

Parmi les multiples lézards, le Gecko léopard dont certaines espèces exposées dans ce salon ont été croisées pour en faire des animaux uniques…

Gecko léopard nocturne Eublepharis Macularius. Photo : C.M.

Avant l'ouverture du salon toutes ces petites bêtes ont eu droit à un contrôle vétérinaire. Ici, pas d'animaux venimeux : d'ailleurs seulement 20% des espèces connues de serpents sont venimeuses.

Enfin, détenir un reptile est très encadré par la loi : un arrêté du ministère de l'Ecologie et de l'Agriculture du 10 août 2004 limite le nombre d'animaux selon l'espèce.

Lire aussi : REPTILIADES : “Super Strike”, la star du salon qui valait 2.500 euros !

Coralie Mollaret

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