Ce matin, environ 250 manifestants étaient présents devant la sous-préfecture d'Alès pour protester contre la réforme du code du travail annoncée par le gouvernement en septembre. Un prétexte non argumenté pour fustiger la politique de François Hollande.

CGT, FO, Solidaires, FSU et Lutte ouvrière, de nombreux syndicats et élus étaient mobilisés ce matin à Alès, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la réforme du code du travail et pour la défense des salaires. Au total, environ 250 personnes étaient présentes selon la police, un nombre relativement élevé au regard des dernières manifestations.

En pratique, les représentants ont surtout fustigé la politique du gouvernement, sans s'attarder sur la réforme du code du travail qui préconise notamment de faire primer les accords d'entreprise ou de branche sur la loi. "Cette journée de lutte est la suite logique de celles vécues au 1er semestre. Une autre politique est possible, avec une augmentation des salaires, des retraites, des minimas sociaux, la baisse du temps de travail à 32h et une retraite à 60 ans", a scandé Bernard Coste, secrétaire général de l'UL CGT Alès. Un discours qui a bien du mal à évoluer.