Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 24.10.2015 - elodie-boschet - 2 min  - vu 195 fois

LES MAGES "Emplois d'avenir" : un dispositif pour les jeunes non qualifiés

Nedjma et Kelly, entourées du maire des Mages, du sous-préfet, du président de la Mission locale jeunes et du gérant de U-Express. EB/OG

Nedjma et Kelly travaillent au supermarché U-Express, aux Mages. Elles ont pu intégrer l'entreprise grâce au dispositif "Emplois d'avenir", porté par l’État et la Mission locale jeunes Alès-Pays Cévennes.

"Contrat de génération", "Garantie jeunes", "Emplois d'avenir" : les dispositifs en faveur de l'emploi se multiplient. Ce vendredi, c'est pour parler des "Emplois d'avenir" que le sous-préfet d'Alès Olivier Delcayrou et le président de la Mission locale jeunes Pierre Martin se sont rendus sur la commune des Mages, au supermarché U-Express. Accueillis par Olivier Petré, gérant de l'enseigne, et le maire de la commune, Jean-Claude Paris, ils ont fait la connaissance de deux jeunes femmes : Nedjma et Kelly.

La première travaille au sein de l'entreprise depuis juillet 2013. La seconde est arrivée il y a un an. Toutes deux font 35 heures, dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. Ce contrat, elles ont pu le décrocher grâce au dispositif mis en place au début du quinquennat de François Hollande. Objectif ? "Proposer des emplois aux jeunes âgés de 16 à 26 ans, majoritairement sans qualification. Pour ceux qui sont issus de zones rurales ou des quartiers prioritaires de la politique de la ville, il y a un assouplissement des critères", explique le sous-préfet. Dans le secteur marchand, l’État finance 35% du salaire brut contre 75 % dans le secteur non marchand.

Dans le Gard, les objectifs pour l'année 2015 se chiffrent à 989 "Emplois d'avenir" dont 195 sur le bassin alésien. "Aujourd'hui nous en avons 112. C'est pas assez. Les jeunes nous les avons déjà, c'est les entreprises que nous devons trouver", commente Olivier Delcayrou. L'occasion pour Pierre Martin de lancer un appel : "La Mission locale jeunes attend toutes les bonnes volontés des employeurs du bassin". Il leur reste un peu plus de deux mois pour se manifester.

Elodie Boschet

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