Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 24.10.2015 - tony-duret - 3 min  - vu 186 fois

NÎMES OLYMPIQUE – DIJON FCO 1-1. Merci Mathieu Michel !

Mathieu Michel, en conférence presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Il a éclaboussé cette rencontre de son talent et permis au Nîmes Olympique de tenir en échec le leader de ce championnat, Mathieu Michel a réalisé une prestation époustouflante. Grâce à lui, les Crocos prennent leur premier point (positif) de ce championnat.

Première mi-temps de très grande qualité qui a offert un joli spectacle aux 4 461 spectateurs nîmois. Pendant ces 45 premières minutes, le public a vu 16 actions franches dont 6 pour Nîmes et 10 pour Dijon. Le score de 1-1 à l’issue de cette première période était finalement assez logique.

Dijon commence fort avec un centre de Tavares pour Diony qui, par bonheur, ne contre pas le ballon (3’). Les Crocos ne l’entendent pas de cette oreille et réagissent d’abord par Barrillon dont la reprise de volée est contrée par Reynet (4’). Dans la minute suivante, Koura se retrouve en un contre un avec le dernier défenseur adverse, prend le dessus, crochète face au portier et marque d’une frappe à ras-de-terre (5’). 1-0.

Le leader du championnat réagit aussi sec. Sur un coup-franc rapidement joué, Amalfitano centre pour Diony mais Michel sort un arrêt parfait (12’). Un arrêt qui n’est que le début du « show Michel », l’homme du match. Il se détendra verticalement sur une tête de Maury (5’), sera impeccable sur une frappe tendue à ras-de-terre de Marie (41’) et réalisera deux claquettes sur les frappes vicieuses successives d’Amalfitano (45’) et Dinoy (45’). Exceptionnel Michel ! Le portier nîmois ne sera pris qu’une fois, sur un coup de billard dans la surface, et un ballon détourné par Varrault qui trainait par là (42’) 1-1.

Entre les parades de son portier, le Nîmes Olympique se procurera des occasions comme sur ce coup-franc de Savanier, à 20m, qui rase la lucarne d’un Reynet battu (18’). On se souvient aussi de ce tir puissant de Savanier qui frôle le poteau dijonnais (27’) ou cette tête de Mounié, oublié au deuxième poteau, non cadrée (34’).

La deuxième période est beaucoup moins mouvementée. Koura voit son tir contré par Reynet, après une bonne combinaison avec Tchenkoua (59’). Sur la contre attaque, Tavares récupère le ballon avant Michel qui est sorti de son but, mais le gardien nîmois sauve encore son équipe en contrant le tir de l’attaquant (60’). Nîmes riposte. Sur un coup-franc excentré mais bien placé de Savanier, Koura hérite du ballon mais son tir est contré. La balle revient dans les pieds de Tchenkoua qui frappe au-dessus (63’).

Les plus nettes occasions de la fin du match seront pour Dijon. Quand Michel est battu, c’est Cordoval qui sauve sur sa ligne (65’). Et quand Michel n’est pas battu, c’est qu’il vient de sortir une claquette comme sur la tête piquée de Maury (77’), ou une parade comme après la reprise de volée de Said (81’). De quoi dégoûter les attaquants adversaires et, surtout, obtenir une ovation amplement méritée des Costières. Grand gardien, grand match !

Olivier Dall'oglio, entraîneur de Dijon. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Les réactions :

Olivier Dall’Oglio : Je ne suis pas satisfait de l’entame de match. On s’est créé énormément d’occasions. On n’est pas assez tueurs. On n’est pas bons dans la finition. Je suis remonté contre mon équipe sur les 20 premières minutes où on est venu prendre le soleil à Nîmes. Et je trouve qu’on a pris un but d’une naïveté… Je suis un peu en colère. Je suis derrière mes attaquants pour qu’il se bouge le cul !

José Pasqualetti : On est tombé sur la meilleure équipe qu’on ait jouée depuis le début de la saison. Techniquement et physiquement, c’est au-dessus. On a de la chance d’avoir un grand Mathieu Michel. On a tout de même le mérite d’avoir pris un point. Ca ne fait pas avancer, mais ça ne fait pas reculer non plus. On a fait un match sérieux face à une équipe qui a deux classes d’écart.

Jérémy Cordoval : On a joué contre une bonne équipe de Dijon qui mérite sa première place. C’est un beau collectif. A la fin du match, on était déçu parce qu’on voulait faire un résultat. C’est compliqué d’avancer en faisant des nuls à domicile. Mais on a montré de belles choses : faut aller de l’avant !

Tony Duret

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