Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.11.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 212 fois

RÉGIONALES Gérard Onesta (EELV) se dit victime "d'intimidations politiques"

Gérard Onesta était en meeting à Nîmes ce jeudi 26 novembre. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

La tête de liste Nouveau monde aux prochaines élections régionales était en meeting hier soir au Grand Hôtel. L'écologiste dit avoir reçu des pressions de la part du cabinet du Préfet préfigurateur de la nouvelle région, basé à Toulouse.

Les élections de la nouvelle grande région approchent à grand pas. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la bataille est rude à gauche entre la socialiste Carole Delga - donnée gagnante dans une triangulaire selon un sondage Ipsos -, la liste DVG de Philippe Saurel et l'union Front de Gauche-EELV menée par Gérard Onesta.

Mais pour ce dernier, pas d'ambiguïté : "Il n'est pas question de laisser cette région à la droite, ou pire, à l'extrême droite. Nous ne sommes pas en position pour gagner seul, il faudra faire jonction avec Carole Delga." Une alliance qui n'empêche pas l'albigeois de manifester son mécontentement envers le gouvernement actuel et de constater un "divorce entre les français et le gouvernement". Mais après les événements de Paris, François Hollande a bénéficié d'un regain de popularité avec 41 % d'opinions favorables, son plus haut niveau depuis 2012. Des chiffres qui n'inquiètent pas l'écologiste qui se veut confiant : "Nous serons la surprise au lendemain du 6 décembre."

Dans ce contexte sécuritaire où les rassemblements sont interdits, Gérard Onesta a reçu un appel mercredi soir qu'il n'a pas apprécié. Au bout du fil, le chef de cabinet du Préfet préfigurateur de la nouvelle région : "Je pèse mes mots, mais ce que j'ai reçu, c'était une tentative d'intimidation politique". Alors qu'il souhaitait participer à une manifestation ce week-end, la tête de liste Nouveau monde risque des poursuites judiciaires. "Je ne pensais pas qu'il soit possible de menacer des candidats d'être mis en examen. Le concept de la sécurité est à géométrie variable, on n'a le droit de se rassembler en hommage aux victimes mais le reste, cela pose un problème" a t-il dénoncé.

Baptiste Manzinali

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