Ce matin à 10 heures, c’est sur une place des Carmes en chantier que l’association des Amis de Jean D’arc, l’Union nationale des anciens combattants ainsi que les responsables politiques de droite et d’extrême-droite (Jean-Paul Fournier, Richard Flandin, Richard Tibérino Yvan Lachaud, Gilbert Collard, Nicolas Meizonnet, Yoann Gillet…) se sont rassemblés.

Comme chaque année, le deuxième dimanche de mai commémore la libération d’Orléans (8 mai 1429) par l’armée française, sous le commandement de Jeanne d’Arc. Cette paysanne de 17 ans, originaire de Lorraine, aurait reçu, par des voix célestes, la mission de délivrer la France de l'occupation anglaise. « Jeanne d’Arc a redonné le courage et l’espoir à la France (…) La patrie est née du coeur d’une femme, de sa tendresse et du sang qu’elle a donné pour nous », défend le président de l’association des Amis de Jeanne d’Arc Michel Baptiste, faisant référence à la triste fin de son héroïne, brûlée vive en 1431 à Rouen.

Après un dépôt de gerbe des responsables politiques, les élèves de l’école Saint-Vincent de Paul ont entonné le « Chant à Sainte Jeanne d’Arc ». « Nous appelons de nos souhaits qu’en 2017, le prochain président de la République préside les fêtes de la délivrance d’Orléans, comme le fit en 1929 Gaston Doumergue », conclut Michel Baptiste, avant de s'engouffrer dans l’église Saint Baudile pour assister à la messe donnée en l'honneur de celle que l'on surnomme « la Pucelle d’Orléans ».

Coralie Mollaret.