Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 25.05.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1270 fois

NÎMES Deux nouvelles résidences à l'esprit social

Les élus de tous les bords ou presque étaient présent pour l'inauguration des deux résidences (Photo Anthony Maurin).

Sous l'égide de l'office public de l'habitat, Habitat du Gard, deux nouvelles résidences sont sorties de terre en 2016 à Nîmes. A quelques pas l'une de l'autre, les inaugurations étaient liées et rassemblaient le gotha politicien local.

87 nouveaux logements sociaux sont sur le marché depuis quelques semaines à Nîmes. Sur ces 87 appartements, 47 sont accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite et offrent des prestations de belles factures. La première, rue Sainte-Félicité (joli nom mais tragique fin...) est la plus fournie en matière de logements. 45 appartements dont 9 accessibles aux PMR.

"La parcelle fait 2000m² et nous devions avoir une forte densité tout en gardant une qualité de confort lumineux sans trop de vis-à-vis. Le bâtiment s'enroule pour avoir un maximum de façades et donc, un maximum de fenêtres!" confiait l'architecte des lieux. Avec des logements plus spacieux qu'a l'accoutumée (T2 48m², T3 68m², T4 85m² et T5 100m²), pour les architectes, ce type de commande est du velours. "L'isolation est optimale, à cause des inondations, le rez-de-chaussée est surélevé d'1 mètre et des cuves peuvent recevoir jusqu'à 160m3 d'eau sur le toit et en sous-sol". D'ailleurs, en sous-sol, 45 places de parking sont disponibles contre 25 euros par mois et par place bien sûr.

La résidence Michel Colucci, vue de la rue Tour de l’Évêque (Photo Anthony Maurin).

L'autre résidence, nommée Michel Colucci en hommage à Coluche et à son action sociale, est un peu plus petite, plus atypique mais à l'architecture plus valorisée. "La genèse est plus complexe que la résidence Saint-Félicité car la parcelle est bizarre et arondie, il y a eu des fouilles archéologiques... Pour ses 42 logements, nous voulions des espaces conviviaux et agréables. Les appartements sont traversants pour une meilleure ventilation et l'emblème, le palmier de 12m de haut, à été installé à l'aide d'une grue. Coursives extérieures et cages d'escaliers et cuves de rétention d'eau ainsi que des panneaux solaires, comme pour l'autre résidence, afin de chauffer l'eau, tout est fait pour des que les habitants jouissent de prestations haut de gamme" ajoutait l'architecte.

Sous les yeux de Coluche, la résidence offre des prestations haut de gamme (Photo Anthony Maurin).

42 logements dont 38 accessibles aux PMR avec des appartements plus petits mais bien agencés (T2 50m², T3 65m², T4 80m², T5 90m²). Pour le parking, même remarque pour Saint-Félicité, la place en sous-sol est disponible pour 25 euros par mois.

Pour les deux résidences, moins de 2 ans de travaux pour sortir de terre, un bel exploit à Nîmes! Pour Jean-Paul Fournier , sénateur-maire de la ville évoquant la résidence Colucci, "c'est un plaisir de retrouver cet espace vacant (NDLR : au bout de la rue Tour de l’Évêque anciennement le magasin Lapeyre), c'est un bel hommage rendu à Coluche et une excellente idée. A Nîmes, nous avons le quota de logements sociaux mais je suis content de savoir que ceux qui en ont le plus besoin seront les mieux logés. Le quartier est en pleine mutation, nous sommes en train de le restructurer, la résidence est proche du Triangle de la gare qui aura l'année prochaine son multiplexe".

Une parcelle aux formes spéciales, une architecture en rondeur et une cour aux senteurs de garrigue (Photo Anthony Maurin).

Pour le Département et son président Denis Bouad, qui est aussi aux commandes d'Habitat du Gard, "le renouvellement urbain des quartiers sensibles est une priorité. Ici, nous ne sommes pas dans ce genre de quartier mais ces résidences sont le fruit du premier programme de rénovation urbaine et nous sommes loin des barres et des tours construites dans les années 1960! Il n'y a pas de fatalité quand la volonté politique existe et si nous agissons ensemble, concrètement, nous pouvons changer la vie des gens. Chaque année, Habitat du Gard injecte grâce à ses chantier, 86 millions d'euros dans l'économie locale".

Pour les 2 résidences, le Département a mis un peu plus de 800000 et l'agglo un peu moins de 750000 euros. Les autres ressources viennent de l'Etat et de la Région.

L'emblème de la résidence, après Coluche, un palmier de 12m de haut (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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