Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 03.06.2016 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 225 fois

NÎMES Le tribunal correctionnel jugera le maire FN de Beaucaire

Julien Sanchez et Abdallah Zekri. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La Cour d’Appel de Nîmes a décidé ce matin, de renvoyer devant le tribunal correctionnel, le dossier opposant « les commerçants musulmans » de Beaucaire au maire FN de la ville. Le tribunal correctionnel de Nîmes, présidé par Jean Pierre Bandiera, reprend donc la main sur cette affaire sensible...

Rappelons que cette juridiction saisie directement par des commerçants de Beaucaire, avait évoqué le fond du dossier en audience le 7 janvier dernier. Le jour du délibéré, le 15 avril, le tribunal avait ordonné un supplément d’information afin de mieux cerner la problématique du dossier et faire entendre les différentes parties par la police. A ce moment-là, le conseil de l’élu frontiste a soulevé une nullité, qui aurait pu empêcher le tribunal correctionnel de statuer si elle avait été acceptée... L’arrêt de la Cour d’Appel, ce matin, tranche le problème en laissant le tribunal correctionnel poursuivre son œuvre.

Julien Sanchez est poursuivi pour « discrimination ».

En juin 2015, à quelques jours du ramadan, le maire de Beaucaire a pris deux arrêtés interdisant le commerce dans certaines rues à partir de 23h. Le maire affirme qu’il a signé les arrêtés après des plaintes d’habitants. Les commerçants eux estiment qu’il s’agit « d’une entrave à l’exercice d’activité économique par personne dépositaire de l’autorité publique en raison de l’origine, de l’ethnie ou la nationalité ».

Le tribunal correctionnel de Nîmes jugera donc cette affaire dans quelques mois.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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