GARD 76 ans après, l’appel du Général de Gaulle résonne encore
Le 18 juin 1940, alors que le gouvernement français emmené par le maréchal Pétain capitule face à l’Allemagne nazie, le Général de Gaulle, alors quasi-inconnu, lance un appel depuis Londres sur les ondes de la BBC.
Alors que l’ennemi submerge l’armée française et que pour beaucoup la messe semble dite, le Général lance : « Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. »
Après avoir appelé au rassemblement autour de lui, le Général conclura son propos par une phrase restée dans l’histoire, « Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »
Un appel célébré partout en France, et donc aussi dans le Gard.
A Nîmes
Personne ne peut oublier ce message. La flamme, si elle ne s'éteint pas encore, semble pourtant s'essouffler et la jeunesse ne reprend pas le flambeau tenu à bout de bras par les générations plus anciennes. Peu de monde pour cette commémoration nîmoise. Il y avait bien quelques inconditionnels du général qui avaient fait le déplacement au côté des élus de tous les bords, naturellement, du Préfet, des anciens et nouveaux combattants et de 3 ou 4 jeunes du Conseil municipal de Nîmes.
Au programme, 2 lectures. Une, réalisée par les jeunes en présence relatait de l'appel du 18 juin. L'autre, faite par le Préfet du Gard Didier Lauga, rappelait le mot écrit par le secrétaire d’Etat aux anciens combattants Jean-Marc Todeschini. Une timide mais sincère marseillaise et un dépôt de gerbes clôturaient la timide commémoration.
A Bagnols
La cérémonie s’est déroulée au monument aux morts de la place Jean-Jaurès. Après un discours d’hommage au Général de Gaulle, « ce général français presque inconnu qui eut le courage de refuser la défaite », lu par le coprésident des Anciens Combattants bagnolais Michel Julian, des gerbes ont été déposées.
Rémi, un jeune de la troupe des AJT a ensuite lu l’appel intégral du général, avant que le maire Jean-Christian Rey ne prenne le relais pour déclamer le message du secrétaire d’Etat aux anciens combattants Jean-Marc Todeschini, « un hommage au chef de la France libre dont la voix aux heures les plus sombres de notre histoire a symbolisé la liberté. » Le maire a ensuite eu une pensée pour les victimes des attentats d’Orlando, de Magnanville et pour la députée anglaise assassinée jeudi Jo Cox.
Anthony Maurin & Thierry Allard
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