Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 12.10.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 157 fois

NÎMES Rassemblement au commissariat: la colère gronde

Nîmes, mardi : des policiers rassemblés au commissariat

Une centaine de policiers se sont mobilisés mardi sur le parking de l'Hôtel de Police de Nîmes. Un rassemblement qui s'est déroulé dans tous les commissariats de France après la terrible agression survenue contre des fonctionnaires du Ministère de l'Intérieur à Viry-Chatillon... Samedi dernier des policiers en surveillance dans cette petite ville de la région parisienne ont subi des agressions aux cocktails Molotov. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été prise pour cible. Une dizaine d'individus s'en sont pris aux forces de l'ordre. Deux policiers sont grièvement blessés.

"Nous avons tous été Charlie, le Bataclan, unis après l'assassinat de Jean-

Baptiste et Jessica, puis Nice, puis Saint Étienne du Rouvraie, et j'en oublie

sûrement… Ces actes terroristes ont pu laisser croire à certains que la violence au quotidien n'existait plus, que nenni, dénonce Eric Massol, le délégué départemental SGP-FO Police. Nos collègues ont continué à subir, nous avons eu des blessés malheureusement comme d'habitude. C'est ce qu'il s'est produit à Viry-Châtillon. Une scène de violences à l'encontre des policiers, du banal quoi ! On dirait que la France découvre cela, mais cet acte barbare, cette tentative d'assassinat, c'est le quotidien de beaucoup de policiers. Et nul besoin d'aller chercher en région parisienne, vous trouverez en Occitanie et même dans le Gard ", affirme le même responsable syndical lors d'un discours devant ses collègues.

Car si le rassemblement d'hier était initié pour soutenir les policiers blessés dans l'Essonne, une petite note de rappel aux élus locaux a été glissée. Le but: confier le ras-le-bol d'une profession qui subit depuis des années des restrictions budgétaires et humaines et que la problématique liée "au terrorisme", a considérablement alourdi la charge de travail.

"N'attendons pas la catastrophe, nous sommes fatigués par la surcharge de

travail dû au terrorisme… Mais le reste de nos missions n'a pas cessé ! Ce n'est

qu'une mission en plus ! Il faut adapter les renforts à l'ensemble du territoire. Pour cela les élus départementaux doivent prendre leurs responsabilités et nous apporter leurs soutiens. Nous voulons protection et reconnaissance ! Qui peut dire aujourd'hui qu'il risque de perdre la vie, brûlé dans une voiture pour 1800 € par mois ! Et encore notre collègue de Viry-Chatillon, ne touche que 1200 € de salaire par mois, il est Adjoint de sécurité", poursuit le même responsable syndical.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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