SAINT-GILLES Le tatoueur condamné pour une "pulsion du bisou"
Un homme de 30 ans a été condamné à 12 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nîmes. Il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels. Les faits reprochés remontent à mars et avril 2016. Il est accusé, par deux femmes, de dérives à connotation sexuelle dans l'exercice de son métier de tatoueur. Il exerçait à Saint-Gilles, juste au-dessus de son habitation, lorsque les gendarmes ont reçu "deux plaintes de clientes qui ne se connaissaient pas ", résume le président du tribunal.
Des femmes qui racontent le même scénario. Le tatoueur a commencé à avoir "un souffle bizarre, une respiration rapide alors qu'elles étaient allongées sur le ventre", selon le magistrat. "Je faisais 10 tatouages par jour, je montais en continu les étages, je suis fumeur. Et puis je transpirais, mais c'est normal j'avais une lampe puissante à proximité de l'endroit à tatouer", affirme en niant les faits reprochés le trentenaire qui s'estime victime d'une cabale fomentée par une jeune femme dont il aurait refusé les avances. Un homme qui estime que les plaintes ont ruiné sa carrière et qu'il a en plus perdu son travail d'agent à l'hôpital d'Alès à cause des accusations injustes portées sur lui. Mais le président est plus précis notamment sur un Sms d'excuses qu'il a envoyé à une cliente qui a quitté la pièce après une agression sexuelle. Un Sms évoquant:"désolé pour tout à l'heure mais j'avais trop envie de toi"!
"Elle était de dos, je tatouais, j'ai vu son visage et j'ai eu envie de l'embrasser. Je venais de me séparer de ma compagne ", poursuit le prévenu. "Oui, vous avez expliqué aux enquêteurs, que vous aviez selon vos propos "une pulsion du bisou"... Je ne connaissais pas l'expression. J'entends souvent parler d'une pulsion sexuelle, mais une pulsion du bisou, c'est la première fois", poursuit le président Jean-Pierre Bandiera. Le prévenu évoque encore un complot de gens qui lui en veulent à Saint-Gilles. Dans les procès-verbaux, il est évoqué des agressions sexuelles, des caresses sur les parties intimes lors de séances de tatouage. Le tribunal n'a pas cru les explications du tatoueur et l'a condamné à de la prison avec sursis.
*Suite à la publication de cet article sur notre site, un commerçant qui s'est installé il y a quelques semaines sur la commune de Saint-Gilles nous a contacté, en expliquant que des personnes confondaient le tatoueur condamné avec son enseigne. Donc, une précision pour nos lecteurs, le tatoueur de la place des Maréchaux à Saint-Gilles, qui a ouvert sa boutique il y a 5 semaines, n'a rien à voir avec le professionnel sanctionné par le tribunal correctionnel de Nîmes.
B.DLC
Faits Divers
Voir PlusFaits Divers
JUSTICE Les commerçants cachaient 900 paquets de cigarettes dans les cloisons de l'épicerie
Faits Divers
ALÈS Corps repêché dans le Gardon, la victime vient des Vosges
Faits Divers
JUSTICE Blanchiment d'argent et l'ombre du banditisme autour des paris sportifs
Faits Divers
JUSTICE Il apporte 23 000 € de marchandises des Restos du Coeur au club libertin
Faits Divers
DIONS Chute le long du Gardon, les pompiers interviennent
Faits Divers
GARD Une mère de famille organise une expédition punitive contre son mécano
Faits Divers
ALÈS Une femme se suicide, son corps repêché dans le Gardon
Faits Divers
ALÈS Un corps qui flotte dans le Gardon ce mercredi matin, les secours sur place
Faits Divers
BAGNOLS Lorsque les trafiquants déménagent à la tour des nuages : 12 interpellations
Faits Divers
NÎMES Rixe sur l'avenue Feuchères cette nuit : des blessés et cinq jeunes interpellés
Actualités
ÉDITORIAL Et si la clé c'était les opérations "Place nette" économiques et sociales ?
Faits Divers
JUSTICE Recherché après son évasion du tribunal d'Angers, il est retrouvé à Nîmes
Faits Divers
NÎMES Opération de police ce mardi au mas de Mingue : une quinzaine de cibles, une centaine de policiers
Faits Divers