Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 12.12.2017 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 1402 fois

GARD Assassinat : il veut avoir des explications sur la rupture amoureuse et tue son ex

La Cour d'Appel de Nîmes a refusé de libérer un homme accusé d'assassinat sur son ancienne compagne
Palais de justice. EL/OG

Le dimanche 17 août 2014, en soirée, les secours sont appelés pour une femme mortellement poignardée à son domicile de Sernhac, près de Remoulins. La dame d'une quarantaine d'années a reçu plusieurs coups de couteau. Rapidement un suspect est identifié, il va passer aux aveux. Cet ancien légionnaire, âgé d'une cinquantaine d'années, est l'ancien compagnon de la victime. " Ce jour-là, lorsque je me suis rendu à son domicile, je voulais avoir une explication sur notre rupture. J'avais des sentiments profonds pour elle, elle me hante ", déclare-t-il à l'audience de la chambre de l'instruction de Nîmes où il demande un contrôle judiciaire après plus de 3 ans de détention provisoire. Son procès devant les Assises du Gard est programmé dans quelques mois. " Vous voulez avoir une explication et vous prenez des couteaux ", tranche la présidente de la Cour d'Appel. " C'est un assassinat, les faits sont prémédités. Juste avant le drame monsieur avait déjà été jugé et condamné pour des actes de violence avec un couteau, c'est une habitude chez lui ", estime l'avocate de la partie civile qui "ne peut pas imaginer pour la famille de la victime que l'accusé soit dehors en attendant son procès". Le parquet général de Nîmes s'est opposé à la libération. La chambre de l'instruction a décidé de laisser monsieur en détention provisoire.

B.DLC

Boris De la Cruz

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