NÎMES Les grandes orgues chantent encore

Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour comprendre toute l'importance des grandes orgues d'une cathédrale. Encrassées depuis des décennies et maintenant remises à neuf, elles sont en passe de changer l'attrait de l'édifice en y apportant un petit plus non négligeable.
En effet, les orgues de la cathédrales ont été rénovées (et relevées), ce qui a permis à l'association des Amis de l'orgue d'organiser un concert gratuit chaque mois depuis et espérons pour longtemps. Le prochain a justement lieu le samedi 17 février à 12h. Il sera donné par Michel Reynard, l'organiste titulaire qui fait des merveilles.
Pour l'occasion, Nîmes accueille Hans Hellsten. Né en 1958 à Helsingborg il est, depuis 1992, professeur d'orgue à l'Académie de Musique de Malmö, une des trois écoles supérieures qui constituent la Faculté des beaux-arts et arts vivants à l´Université de Lund (Suède). Son répertoire est vaste, avec des points d´appui dans la musique baroque espagnole, la musique de Jean Sébastien Bach et la musique contemporaine, en particulier celle du compositeur canadien-suédois Bengt Hambraeus.
Son livre sur l´histoire de l´orgue, Instrumentens drottning (Le roi des instruments), est paru en 2002, et en 2011 il a publié, en collaboration avec un autre organiste suédois, Hans Fagius, un manuel d'interprétation à d'orgue, Organistpraxis. En 2012, Hans Hellsten a été le directeur artistique de la version suédoise du festival d'orgue européen, ConnectingArts.
Au programme de cette date pas banale, Mel Bonis 1858-1937 Offertoire, op. 183. Toccata pour grand orgue, op. 97. Pēteris Vasks 1946- Baltā ainava (Paysage d´hiver), 1981. Jean Sébastien Bach 1685-1750 Schmücke dich, o liebe Seele (Pare-toi, ô chère âme), BWV 656. Thierry Escaich 1965- Vers l´espérance (No. 3 de Trois poèmes pour orgue), 2003.
Entrée était libre avec participation aux frais.