Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.02.2018 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 1081 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !

Violence sans réponse. Les autorités judiciaires, la police, la gendarmerie ont communiqué les chiffres 2017 de la délinquance dans le département. Ils ne sont pas bons. On a l’habitude. Néanmoins, cette fois, on ne peut s’empêcher de ressentir un vrai malaise. Vient s’ajouter aux pourcentages, un constat qui fait froid dans le dos : «une violence anormale jamais atteinte », comme souligné par le préfet. Comprenons, gratuite, imprévisible, presque systématiquement corrélée aux actes de délinquance les plus ordinaires. Les autorités en charge de notre sécurité sont inquiètes et ne s’en cachent pas. Du coup le malaise augmente d’un cran. « Quelles solutions ? » Une question comme une bouée de sauvetage. Réponse : « c’est la quadrature du cercle. Nos prisons sont surpeuplées. Les forces de l’ordre sont souvent occupées à des tâches administratives lourdes qui les tiennent loin du terrain… »  Il est des questions qu’on aimerait ne jamais avoir posées…

La RATP en route pour Nîmes ? La semaine dernière, l’équipe de Nîmes Métropole s’est rendue à Genève, en Suisse. Au pays du chocolat et des coucous, les services de Nîmes Métropole se sont délectés du spectacle des Tram'bus de 24 mètres en pleine action, les mêmes que ceux qui relieront en 2019 l’hôpital public à la gare de Nîmes. À la faveur de ce déplacement, les représentants de l'Agglo gardoise ont rencontré la RATP Développement. La société de la régie parisienne serait intéressée pour gérer les transports de l’agglomération nîmoise. 

Noguier en terre uzétienne. Élue conseillère départementale (Écologiste) sur le canton d’Uzès, Bérengère Noguier, la fille de l’ancien maire de Saint-Génies-de-Malgoires, a décidé de quitter la commune de son enfance. Un déménagement direction Uzès, chef lieu du canton. Une envie motivée par des raisons personnelles mais aussi politiques. Au cœur de la vie du territoire, l’écologiste sera plus à même « de prendre le pouls de la ville. » Un bilan pour aider son camarade Christophe Cavard a mieux conquérir en 2020 la cité ducale ?

Annie Chapelier, candidate ! Non, la députée La République en marche ! (LERM) ne partira pas à l’assaut d’une mairie aux Municipales. Du moins pas encore… Membre de la commission des Affaires étrangères, l’élue a candidaté pour être rapporteur pour avis dans le cadre de la polémique loi "Asile et immigration". Elle aborderait la condition des femmes dans le droit d’asile et notamment de celles qui ont été victimes d’une excision.

Les pompiers font leurs comptes. Demain après-midi, le SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) tient son conseil d’administration. Au menu, une question. Et pas des moindres : le débat d’orientation budgétaire qui précédera le vote du budget, prévu dans un mois. Les membres du conseil vont ainsi prévoir les dépenses et les recettes de l’établissement public pour l’année 2018. Une affaire toujours délicate après les différentes mobilisations des pompiers. Parallèlement, la Chambre régionale des comptes finalise son rapport. Le document définitif devrait être publié dans un mois.

Drapeau blanc à Liouc ? Il y a quelques jours, Objectif Gard s’est fait l’écho d’un conflit entre le maire de Liouc et l’un de ses administrés. Roland, un jeune homme de 27 ans, sensibilisé à la cause palestinienne, a suspendu un drapeau palestinien à sa fenêtre, qui donne sur la place de la mairie. Un acte qui, selon le premier magistrat, Daniel Anguiviel, avait heurté une partie des villageois. Finalement, l’élu et Roland seraient en passe de tomber d’accord. Le militant accepterait d’enlever son drapeau. De son côté, le maire autoriserait l’organisation d’une exposition pour permettre à Roland de plaider la cause qu'il défend… Tout est bien qui finit bien ? 

Le choix de la date. À Aramon aussi, on n'a pas pu attendre 2020 pour la prochaine élection municipale. En cause ici aussi, la démission d'une partie de la majorité, suivie de l'opposition. C'est au préfet que revient la lourde tâche de planifier le suffrage. Et si ce dernier n'a pas encore communiqué officiellement à ce propos, ce qui devrait être fait dans la semaine, nos informations indiquent que les Aramonaises et les Aramonais seront appelés aux urnes les 8 et 15 avril. Réservez vos dimanches !

La Rédaction

Coralie Mollaret

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