Tout comme en 2017, le 8 mars 2018 se déroulait la Journée nationale de l’audition, une campagne de prévention et d’information dont les objectifs étaient de sensibiliser le grand public aux mécanismes de l’oreille, aux moyens de protéger son capital auditif et d’informer sur les solutions pour mieux entendre afin de conserver ses capacités de communication.

L'un des cinq sens les plus précieux, l'audition est en chute libre quand on se met en parler de qualité. Oui, depuis l'avènement des écouteurs pour la musique et maintenant des oreillettes pour le téléphone, les Français perdent de plus en plus leur ouïe.

Si chaque année ce rendez-vous santé remporte un vif succès, c’est parce que l’audition concerne toutes les tranches d’âge allant du plus jeune (habitudes d’écoute liées aux baladeurs numériques), en passant par les salariés (problématique du bruit au travail) voire jusqu’aux personnes les plus âgées (perte d’audition liée au vieillissement). En France, plus de sept millions de personnes reconnaissent avoir au moins une déficience auditive, ce qui représente 11,2 % de la population.

Le service d’ORL du CHU de Nîmes participait à cette campagne de dépistage via un dépistage auditif par audiométrie tonale et des consultations individuelles sans rendez-vous qui permettront de répondre aux diverses questions et, le cas échéant, de proposer une orientation personnalisée des patients.