Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 31.05.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 803 fois

NÎMES La Ville s'active, l'opposition archive

Le conseil municipal du 26 mai 2018 (Photo Anthony Maurin).

En préambule au conseil municipal, le traditionnel tour d’horizon de la vie nîmoise "made in Jean-Paul Fournier", maire de la Ville. « La saison estivale démarre. Après les Grands jeux romains qui ont connu un vif succès grâce à la forte implication des commerçants, les deux week-ends taurins Rendez-vous Terre d’Aficion et la Feria ont connu une nette hausse de fréquentation dans les arènes. Nous déplorons cependant le problème majeur de sécurité sur l’action illégale des anti-corrida. »

Le sport unit les hommes et rend heureuse les foules. Comme il faut bien le rappeler car les Nîmois ont cette année excellé plus que jamais, le maire s’y est collé. « On ne saurait oublier les exploits des clubs sportifs nîmois avec la montée en L1 du Nîmes Olympique et le fort engouement des supporters lors de la fête organisée sur le parvis des arènes. La finale exceptionnelle de coupe de France pour l’USAM contre le PSG à Paris ou encore la très bonne saison du RC Nîmes au rugby et le semi-marathon qui a fait son retour. »

Autre sujet d’intérêt et d’actualité même s’il est très technique, peu populaire et surtout très politique, le transfert des ZAE (Zone d'activités économiques). Le trio ville de Nîmes, Nîmes métropole et préfecture du Gard s’est réuni et la Ville semble avoir gagné la première bataille financière qui l’opposait à l’agglo. « Nous avons refusé de voter le 18 novembre dernier car le montant annuel demandé par l’Agglo à la Ville était exorbitant. Le préfet vient de trancher sur le fond et le montant sera inférieur de plus de 400 000 euros à celui que Nîmes métropole voulait ponctionner à la ville de Nîmes. Cela clarifie la situation et valide le bien-fondé des décisions prises sur le sujet », poursuit Jean-Paul Fournier.

Sur l'arrière du Musée de la Romanité, le jardin archéologique, sa tour romaine et ses deux tombes... À côté était prévu le Palais des congrès. La Ville semble faire un pas en arrière et pourrait y installer un lieu culturel pour rassurer l'ICOMOS quant à la capacité de la Ville à intégrer la liste de l'UNESCO (Photo Anthony Maurin).

Lors de ce conseil, les élus devaient également voter le compte administratif 2017. « Les Nîmois ne sont pas dupes… S’ils nous élisent depuis 2001 c’est que cette politique leur convient ! », affirme Franck Proust qui a, un temps, pris le relais de Jean-Paul Fournier qui a dû s’absenter pendant les délibérations.

Sinon et au débotté, d’autres sujets, la voirie ou le classement à l’UNESCO. « On fera de gros efforts sur la voirie dès 2018-2019 », promet le maire. Richard Flandin, adjoint délégué de ce secteur, doit envoyer à l’opposition le fameux mais encore inconnu plan d’investissement de la cité sur le sujet. Concernant l’UNESCO, la Ville semble avoir entendu les préconisations de l’ICOMOS et s’apprête à changer de braquet. À voir, peut-être y aura-t-il un lieu culturel à la place du Palais des congrès envisagé avant ?

Comme le contexte était plutôt rieur en cette matinée de fin mai, petit conseil, petit ordre du jour donc grande phrase à sortir. C'est Laurent Burgoa, parlant de l'ANRU qui est finalement conservé, qui a taclé le président de Nîmes métropole. Un Yvan Lachaud dissipé. " Au lieu de rire et de ne pas écouter, veuillez être attentif aux propos tenus par un élu du conseil municipal monsieur Lachaud ! C'est la moindre des choses quand nous sommes réunis dans cette assemblée... " " Toutes ces polémiques n'existent que pour vous flinguer entre vous... Si seulement vous pensiez autant à l'intérêt des Nîmois... " achève l'élu Front national,Yoann Gillet.

Et Laurent Burgoa de reprendre sur le thème du logement social : " On s'aime tous, c'est ça ! La Ville compte 150 000 habitants sur 250 000 des 39 communes de l'agglo. On a le droit de faire part de ce que nous pensons en matière de compétence. La règle sera claire : nous concrétisons les choses mais n'accepterons pas tout ! Il faut une volonté et quand je vois l'exonération de certaines communes de l'Agglo de tout logement social, je le dis, on n'y arrivera pas. Nîmes ne peut pas absorber tout à elle seule ".

Anthony Maurin

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