Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 30.08.2018 - corentin-corger - 3 min  - vu 611 fois

GARD Dans les restaurants, on boit du vin gardois !

L'ensemble des acteurs locaux s'est retrouvé, ce jeudi, à la cave de Générac pour s'engager davantage sur la promotion des vins gardois dans les restaurants.

Un joli parterre de politiques avait fait le déplacement à la cave de Générac (photo Corentin Corger/Objectif Gard)

Préfet, présidents de département et de chambres consulaires se sont réunis à Générac, ce jeudi matin, pour signer la charte des bonnes pratiques en matière de commercialisation des vins gardois. Une ratification et une visite qui sonnaient l'heure de la rentrée politique et  sénateurs et députés étaient aussi présents. 

Si la rentrée scolaire démarre seulement lundi, celle des politiques a déjà commencé. Fin août, début septembre, il est opportun de s'associer avec le vin et le début des vendanges. Anthony Cellier et Françoise Dumas représentaient le camp des députés, Vivette Lopez, celui des sénateurs. Didier Lauga, préfet du Gard et Denis Bouad, président du Département, étaient également de sortie mais eux étaient attendus pour la signature. Avant de passer à l'administratif, Denis Verdier, président de la cave coopérative Costières et Soleil, a fait un petit tour du propriétaire.

Tout le monde était attentif autour de Denis Verdier (photo Corentin Corger)

Rapide car le cortège était bien rempli alors tout le monde a pris place dans le hangar de stockage transformé en salle de réception pour l'occasion. Denis Verdier a d'abord rappelé la situation commerciale des caves rassemblées sous le nom Vignerons Propriétés Associés : "le développement doit se situer à l'export, notamment en Asie. L'export représente 45% de notre chiffre d'affaires". Il a également profité de l'opportunité d'avoir tant d'élus sous la main pour aborder l'épineuse question de l'eau : "on a des ressources, il faut faire des extensions de ce qui existe. Il suffit simplement de tirer le tuyau." Le message a été entendu.

Gérard Sanchez, directeur du Centre œnologique de Nîmes, micro en main (photo Corentin Corger/Objectif Gard)

Gérard Sanchez, directeur du Centre œnologique de Nîmes a ensuite pris la parole pour évoquer le début des vendanges, qui ont démarré il y a dix jours. "La précocité est normale, comme cela arrive sept fois sur dix. On a l'impression d'être en retard, car en 2017 on a attaqué trois semaines en avance. Mais on est dans les temps." Le printemps humide et la canicule de cet été ne semble pas avoir trop gêné la croissance du raisin. "Si on a des températures basses et le vent du nord, ça ira. Soyez rassurés, on ne manquera pas de rosé !", concluait le vigneron.

Didier Lauga : "Mieux diffuser les vins du Gard"

Ils étaient huit à signer la charte pour une meilleure commercialisation des vins gardois (Photo : Corentin Corger/Objectif Gard)

Place ensuite à la signature tant attendue. Avec de gauche à droite : Matthieu Chatain, président de la fédération gardoise des Vignerons Indépendants, Vincent Trouillas, président de Coop de France Occitanie, Dominique Granier, président de la Chambre d'agriculture, Denis Bouad, Didier Lauga, Éric Giraudier, président de la Chambre de commerce et d'industrie, Henry Brin, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat, et Gérard Hampartzoumian, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih 30).

Le représentant des métiers de l’hôtellerie s'est fait le porte-parole des restaurateurs : "ils travaillent en complicité avec les vignerons. Le vin représente une grande partie de leur chiffre d'affaires. C'est bien qu'ils soient capables de vendre un vin et de parler de tout ce qui a derrière. Il faut amplifier le phénomène. Le restaurateur doit se rendre dans les vignes, dans les caves."  

Voilà une action concrète que représente cette charte, car certains restaurants gardois ne jouent pas totalement le jeu. "Il faut mieux diffuser les vins du Gard", a résumé en quelques mots le préfet. "Il y a un besoin de plus de promotion, de reconnaissance de notre notoriété en terme de viticulture", complétait Denis Bouad. Le dernier mot revenait au représentant de l'État qui a avoué apprécier davantage le rugby au football et s'est illustré par une métaphore "ovalistique" : "nous sommes huit à signer, comme les huit avants au rugby. On est le pack gardois qui va pousser nos vins". Car dans la mêlée nationale, le Bordelais et la Bourgogne restent des piliers.

Corentin Corger

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