Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 03.10.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 477 fois

GARD La rentrée des Socialistes en cinq points

Militants, élections, finances ou nouvelles pratiques… Le premier fédéral Jean Denat a fait sa rentrée politique.
Jean Denat a organisé une conférence de presse ce mardi matin à la fédération PS du Gard (Photo : droits réservés)

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500 adhérents revendiqués. Ils sont toujours là. « Ils » se sont les militants socialistes qui, malgré la déroute de 2017 « pensent toujours que nos valeurs peuvent changer la vie des gens », confie le premier fédéral, Jean Denat. Alors certes, les Socialistes sont moins nombreux : 500 adhérents revendiqués dans le Gard avec un potentiel de 800, contre 1 300 en 2014. « Certains attendent de voir ce qu’il va se passer… Ils ne connaissent pas forcément notre premier secrétaire, Olivier Faure, qui, comme d’autres quadragénaires, étaient cachés par les éléphants du parti », commente le premier fédéral.  

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Séminaire du 20 octobre. À Cardet, le PS donne rendez-vous à ses militants pour une journée de travail. Une étape de plus sur « la longue période de rénovation de notre parti. », souligne Jean Denat. Ces derniers mois, la fédération planche sur la nouvelle ligne politique du parti, à travers différentes réunions conduites par les secrétaires fédéraux. Le fruit de cette réflexion nourrit la direction nationale, plus encline à écouter sa base militante en la consultant régulièrement sur différents thèmes. À savoir que, depuis le congrès d’Aubervilliers, le parti se pose clairement dans l’opposition au président Macron. À l'Assemblée, le groupe des députés socialistes et apparentés présentera un contre-budget 2019 à celui de l'exécutif d'En marche !

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Le « vrai rendez-vous » des Municipales. Pour le PS qui possède encore beaucoup d’élus locaux, ce scrutin aura valeur de test.  Pour optimiser ses chances de réussite, la direction nationale pourrait renforcer le pouvoir des fédérations en leur laissant plus de liberté dans le choix des candidats (ville de plus de 10 000 habitants). Dans le Gard et notamment à Nîmes, « on aborde l’élection avec humilité et détermination », annonce Jean Denat, qui appelle « à un large rassemblement de la Gauche. » Seulement cette fois, pas sûr que le PS impose un candidat. Surtout après avoir fait 5% à la Présidentielle. 

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Socialistes et mauvais payeurs. Conseillers départementaux (*), maires et anciens députés : plusieurs élus ne sont pas à jour de leur contribution financière à verser à la fédération. « Quand le parti avait le vent en poupe, ces gens ont été élus, même si leurs qualités personnelles honoraient le PS », rappelle gentiment Jean Denat. Ce dernier a rencontré plusieurs de ces contrevenants : « je comprends que certains n’aient plus versé leur cotisation après l’affaire Bouvet, mais aujourd’hui notre comptabilité est claire, transparente et validée par nos instances. » Le conseil fédéral pourrait prochainement être amené « à statuer sur la question ».

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Vaches maigres. La défaite aux Législatives a privé le Parti socialiste d’une grande part de ses ressources. Financée par l’État en fonction des résultats électoraux, la subvention annuelle du Gard, versée par le parti, est passée de 5 300 € à 1 300 € par mois (soit de 63 000€ à 15 600€ par an). Pour s’assurer une trésorerie pérenne et pour conserver son permanent, le conseil fédéral a décidé, en janvier, de se séparer de ses locaux de 300 m2, situés à Nîmes. Ces derniers auraient trouvé preneur en la personne du promoteur immobilier Teissier. L’acte de vente devrait être signé autour du 20 octobre. Le fruit de cette vente pourrait rapporter entre 230 000 et 260 000€ au parti.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

* Les conseillers régionaux et départementaux versent à la fédération 5% de leur indemnité. 

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