Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 13.01.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1060 fois

SAINT-DIONISY En avant toute !

Lâcher de pigeons pour fêter la bonne année et célébrer les inaugurations (Photo Anthony Maurin).

Le maire de Saint-Dionisy, Michel Gabach (Photo Anthony Maurin).

L’agrandissement de l’école Marie-Castang, avec la création d’une classe maternelle et la mise en accessibilité de la structure, est enfin acté et vient d'être inauguré. Le foyer du village, qui a lui aussi connu quelques travaux, a été visité par les élus.

Ils étaient nombreux à s'être déplacés pour inaugurer l'école du village et les quelques travaux du foyer communal. Des Saint-Dionizyens, bien sûr, mais aussi des élus, beaucoup d'élus. Au côté du maire écolo, Michel Gabach, Denis Bouad, président du Conseil départemental, Vivette Lopez, sénatrice du Gard, Fabrice Verdier, conseiller régional, Laurent Noé, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Gard, Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles et conseiller départemental du canton, Marjorie Enjelvin, maire de Clarensac, et l'inénarrable Catherine Rocco, vice-présidente de Nîmes métropole, qui, si on ne la cite pas, nous le fait bien savoir.

Tout ce beau monde était donc présent pour inaugurer l'extension de l'école Marie-Castang dont le bâtiment principal, construit en 42 jours en 1950, a été labellisé Patrimoine du XXe siècle. Avec à peine plus de 80 élèves et 28 pitchounets en maternelle, l'école élémentaire s'est muée en école primaire. " Ici, on sert un repas bio sur quatre ", assure le premier édile du village qui veut également être le premier homme à créer une race de poules purement gardoises. " J'ai deux truffes dans la voiture. Allez chercher des œufs et je sais ce qu'on va manger ", taquine le président Denis Bouad.

Les élus coupent le ruban républicain (Photo Anthony Maurin).

Toujours premier, le maire de Saint-Dionisy a mis en avant l'application PanneauPocket dont le village est la seule commune du Gard a utiliser les services qui offrent aux administrés un partage de l'information et une réactivité à toute épreuve en cas de crise. " Et ça ne nous coûte que 175 euros par an ! ", poursuit Michel Gabach. Mais revenons au 1 021 habitants de Saint-Dionisy et à leur école étendue. " Je suis maire depuis 2008 et je n'avais jamais vu le président du Département ici. Les parlementaires sont rares aussi ! Aujourd'hui, le préfet est resté à la préfecture à cause de la manifestation des gilets jaunes mais à Saint-Dionisy, nous sommes plus consom'acteurs que consommateurs... ", affirme le maire.

Pas bête l'idée de mettre des balles de tennis sous les chaises pour éviter le bruit... (Photo Anthony Maurin).

Saint-Dionisy est une des plus petites communes de l'agglo de Nîmes et compte 15 associations actives et 12 employés communaux. Un petit havre de paix à quelques encablures de la bruyante cité des Antonin. " Nous étions en regroupement pédagogique intercommunal car nous avions une classe unique mais en 2016 nous avons demandé le divorce d'avec la commune de Boissières ", évoque non sans fierté celui qui a eu gain de cause pour la garde des enfants.

Le foyer communal est mieux isolé et dispose désormais de la climatisation et d'un nouveau toit (Photo Anthony Maurin).

Le foyer communal, Li Raca-Anella, est très utilisé par les Saint-Dionizyens et un "city stade" ainsi qu'une aire de jeux pour enfants sont en projet. " Merci à l'agglo, au Département, à la Région et à l'État. Votre aide alimente une certaine satisfaction pour nous ! Les travaux de l'école ont coûté 275 000 euros, ceux du foyer, 167 000. C'est 2/3 de notre budget annuel. Il faut avoir de l'imagination pour trouver des sous... Quand je suis arrivé à la tête de la mairie en 2008, nous touchions 128 euros d'aides de l'État par habitant. Aujourd'hui nous ne sommes qu'à 81 euros ! Les choses ne sont pas simples ", reconnaît le premier édile qui avoue pécher dans le manque de création de logements locatifs.

Le bâtiment labellisé Patrimoine XXe siècle de l'école Marie-Castang (Photo Anthony Maurin).

Là où les choses semblent s'améliorer, c'est du côté des terres en friche. " Nous tenons à ce projet de terres agricoles qui sont encore en friche. Aujourd'hui, plus de 60 % des nouveaux agriculteurs n'ont pas de parents paysans et n'ont pas de terres à exploiter. Nous en avons acheté plus de sept hectares. Nous voulons faire du circuit court et, si possible, de l'agriculture biologique mais il faudra aussi créer des bâtiments et un point de vente pour lequel l'agglo a déjà voté un fonds de concours. Pour le reste, et afin que ce projet avance, dites-nous ce que vous voulez ou ce qui ne va pas mais aidez-nous ! ", conclut le sourire aux lèvres Michel Gabach.

Les élus visitent le réfectoire de l'école (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio