28mX14m, telles sont les mensurations d'un city stade...

Variables, elles varient selon les marques des fabricants mais l'essentiel réside dans l'état d'esprit et dans la manière d'aborder les enjeux qui vont avec. Imaginez un stade miniature, niché au cœur de quartier et sur lequel on peut jouer à plusieurs sports sans trop déranger le voisinage.

Évidemment et comme toujours, c'est le foot qui prend les devants mais ici comme ailleurs on peut aussi jouer au basket-ball ou encore au handball sur un gazon synthétique et au sein d'un espace parfaitement sécurisé.

" Depuis la fermeture du collège Bigot, les jeunes du quartier n'ont plus le gymnase et n'ont que peu d'équipements sportifs à leur disposition. Celui-là s'inscrit dans la démarche entamée en 2016 à Léon-Vergnole. Nous inaugurons aujourd'hui deux stades : un aux Jonquilles, l'autre à Valdegour ", relève Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.

Et le maire de reprendre, " les jeunes et les associations du quartier apprécieront ! Il faut compter environ 50 000 euros pour faire un city stade. L'État finance à hauteur de 80 % donc il faut respecter et entretenir ces terrains. " Pour l'État et son représentant, François Lalanne, le secrétaire général de la préfecture, " dans ces quartiers prioritaires, ces stades sont peut-être le meilleur outil car le sport réduit les inégalités et renforce le lien social. "