Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 12.03.2019 - veronique-palomar - 3 min  - vu 637 fois

NÎMES Conseils de quartiers : les travaux en tête de gondole

Les sempiternels travaux de voiries, au programme des réalisations 2018, ont nourri les débats.
C'est l'auditorium du Musée de La Romanité qui a reçu la réunion du bilan annule des Conseils de quartier  (photo Véronique Camplan)

Depuis leur création il y a 16 ans par la municipalité, les conseils de quartiers, qui regroupent des comités de quartiers, disposent chaque année d'un budget de 100 000 € chacun à dépenser. Hier, se tenait à l'auditorium du Musée de La romanité la réunion annuelle du bilan de l'année écoulée.

L'auditorium était plein, rempli par des élus de la ville et des citoyens des comités de quartiers. Chaque président  de conseil a exposé tour à tour son bilan annuel, assorti de quelques exemples de travaux effectués sur son territoire. Pas de surprises ni de questions épineuses voire de coups de gueule comme il s'en produit parfois lors des réunions qui se déroulent tout au long de l'année. À noter, la belle performance du conseil des Garrigues qui a investi sur l'amélioration du cadre de vie en aménageant espaces verts et cheminements chemins du Mas de Rouleau et de Russan.

Pour les autres, les réalisations ont surtout porté sur des réfections de voirie et de trottoirs. Pour Nîmes Ouest, Richard Tiberino, président du conseil de quartier et adjoint à la sécurité, fait remarquer "un territoire hétérogène avec des demandes très variées". Ce qui s'est traduit par un certain équilibre entre voirie, éclairage public et amélioration du cadre de vie. Il fera aussi remarquer que, depuis 16 ans, c'est 1M€ de budget global qui a été confié aux conseils de quartier.  Avant de conclure sur l'aménagement de la Colline aux oiseaux à Pissevin avec des bancs et surtout un cheminement qui permettra aux enfants de se rendre à l'école en sécurité en empruntant un chemin piétonnier.

Nettoyage de printemps. Pour clore la présentation, Jean-Paul Fournier a annoncé un nettoyage de printemps effectué en avril par Nîmes métropole, avec des poses de containers sur une dizaine de sites en ville et à propos duquel la municipalité communiquera prochainement.

Questions et remarques. Puis est venue l'heure des questions et des commentaires. Quelques félicitations, entre autres concernant la rénovation de l'habitat urbain à Pissevin et Valdegour. Laurent Burgoa tenant à pointer que ce projet ambitieux ne sera vraiment achevé que d'ici une quinzaine d'année. Des remarques ont fusé au sujet de la fibre qui met du temps à s'installer. Ce à quoi Patricia Fourquet, présidente du conseil de quartier Grézan, chemin bas d'Avignon, rétorque "qu'il se fera des réunions entre Orange et les comités de quartier après l'été et que d'ores et déjà 70 % de la ville est éligible à la fibre".

Du béton, des lézards verts, des coccinelles rouges et un radar tourelle… La remarque la plus amère émanait  d'un habitant du clos d'Orville, un quartier qui verra bientôt ses derniers arbres arrachés au profit de la construction de 24 logements sociaux. "Partout ailleurs on aménage des espaces verts. Chez nous c'est le béton qui pousse", déplore-t-il. "Ce programme est acté, impossible de faire marche arrière. C'est vrai que nous avons un vrai problème de foncier à Nîmes", répond Laurent Burgoa, ennuyé, sur le ton de l'excuse. Le maire, Jean-Paul Fournier, renchérit : "Dans notre projet de réhabilitation urbaine, nous avons 1 200 logements à détruire et à reconstruire par moitié avec l'Agglo. Nous ferons notre part en espérant qu'ils feront la leur". Ça ne fera pas pousser des arbres au Clos d'Orville mais puisqu'on parle logement social … Où l'on apprend aussi que les lézards verts et autres coccinelles rouges bloquent les travaux de la voie Sud qui devraient tout de même commencer en fin d'année 2019. Le budget est voté par la Ville et la suite est entre les mains de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer).

Enfin, comme l'a fait remarquer Richard Tibérino à un Nîmois inquiet de la disparition du radar de chantier devant le lycée Philippe Damour, "bientôt, il sera installé à cet endroit le premier radar tourelle du Gard qui flashe la vitesse mais aussi le port de la ceinture et l'usage du téléphone au volant". Et l'adjoint à la sécurité de conclure : "Vous aurez intérêt à lever le pied". L'assurance d'une communication prochaine des travaux des comités de quartier sur le site de la Ville a clos la séance.

Véronique Palomar-Camplan

Véronique Palomar

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