Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 28.03.2019 - abdel-samari - 4 min  - vu 2534 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un apéritif hebdomadaire à déguster sans modération !

Max au rendez-vous de 2020 ? Toutes les lumières sont braquées depuis des mois sur les Municipales à Nîmes. Pourtant, un autre territoire du Gard connaît à l'heure actuelle une pré-campagne intéressante. La commune d'Alès et son maire, Max Roustan, à l'abri depuis des décennies pourrait connaître en 2020 un bouleversement politique. À 74 ans et à la tête de la commune depuis 1995, le natif de Saint-Julien-les-Rosiers réfléchit à raccrocher. Mais pas plus que Jean-Paul Fournier, le premier édile d'Alès n'a préparé sa succession. Et les rumeurs les plus folles agitent donc la capitale des Cévennes à quelques mois de l'échéance électorale municipale. Son fidèle directeur de cabinet, Christophe Rivenq, devait naturellement être ce successeur. Mais certains au sein de la Droite voient d'un mauvais oeil cette perspective. Non pas que le président des Républicains du Gard n'ait pas fait ses preuves. Au contraire. Mais son poste stratégique en tant que grand ordonnancier de la vie alésienne conforte l'idée que son poste laissé vacant pourrait déstabiliser les arcanes de la Ville. D'autres noms circulent : Jean-Pierre De Faria, le maire de Saint-Ambroix et président de la dynamique association des entreprises Gard Entreprise. Mais aussi celui de Jalil Benabdillah, le stratège président de Leader Occitanie, patron de SDTech et premier vice-président d’Alès Agglomération. Mais aussi, et plus surprenant, Pierre Martin, fidèle de chez fidèle de Max Roustan. Vice-président de l'Agglo mais aussi président de la mission locale, le trentenaire bien pesé pourrait donner un coup de neuf au territoire. Mais comme à Nîmes, beaucoup ne veulent pas de changement et poussent le maire sortant à rempiler. D'autant que Les Républicains d'Alès en sont sûr : Max Roustan sera réélu au premier tour. Ils n'ont peut-être pas complètement tort. Avec une République en marche qui réfléchit, selon nos informations, à ne pas investir de candidat à Alès, un Parti socialiste qui tente un coup de poker avec Arnaud Bord, une extrême-gauche divisée, un boulevard semble s'ouvrir une nouvelle fois pour l'indéboulonnable apiculteur des Cévennes qui fait son miel des divergences de l'opposition. Les années passent à Alès... Pas sur le visage de Max Roustan qui à chaque élection, ne prend pas une ride.

Le "fils spirituel" de Lachaud arrive à Nîmes métropole. Sébastien Chabanon, ancien secrétaire général à l'Assemblée Nationale à l'époque où Yvan Lachaud présidait le groupe Nouveau Centre débarque demain lundi 18 mars 2019 à l'Agglomération de Nîmes. Officiellement, c'est pour remplacer Corentin Carpentier, parti ouvrir un bar à tapas, rue Fresque, dans l’Écusson. Mais selon nos informations, officieusement, Sébastien Chabanon, ce très proche du président centriste, devrait participer activement à la campagne des Municipales.

Qui pour succéder à Franck Proust ? En position éligible sur la liste des Européennes de mai, le premier adjoint Les Républicains nîmois devra quitter l'exécutif s'il est élu à Bruxelles, loi sur le non-cumul des mandats oblige. Dans les couloirs de l'hôtel de ville on s'interroge... Quel élu le remplacera ? À un an des Municipales, le maire Jean-Paul Fournier fera-t-il preuve d'audace en choisissant un potentiel successeur ? Ou au contraire, tentera-t-il de faire taire les ego en désignant l'un de ses fidèles ? Pour le moment, le nom de Pascal Gourdel revient avec insistance mais d'autres personnalités locales tapent à la porte. Ce mini remaniement pourrait donner un indice à l'avenir politique de Nîmes... Ou pas.

Jean-Jacques Granat s'inquiète... Malgré ses vociférations personne ne l’entend ! Si le maire de Manduel se réjouit de l’arrivée de la gare LGV (Ligne à grande vitesse) sur sa commune, il aimerait en revanche savoir qui s’occupera de la sécurité sur le site : « Qui interviendra si des véhicules sont mal garées sur l’avenue de la gare ? Manduel a seulement 4 policiers municipaux. Ce ne sont pas eux qui interviendront ! » Le beurre et l’argent du beurre ?

« Alexandre Pissas plus fort qu’Alexandre Benalla » C’est un tract incendiaire (lire ci-dessous) qu’a diffusé, à la mi-février, le syndicat SUD du SDIS (Service départemental de secours et d’incendie). Comparant le président de l’établissement, Alexandre Pissas, à l’ex-chargé de mission du Président Macron, les pompiers estiment qu’il n’est pas nécessaire « d’être habilité secret défense pour se moquer ouvertement du monde. » En cause : le recrutement de 78 lauréats du concours professionnel. « Vous torturez ces 78 personnes » avec « des entretiens factices, juste pour asseoir votre autorité. […] Vous utilisez les médias pour redorer votre blason terni par vos amis politiques qui vous traitent de guignol. » Voilà le président rhabillé pour l’hiver.

Cellier rapporteur ? Le député LREM de la troisième circonscription, Anthony Cellier, a choisi dès le début de son mandat de s’emparer des questions d’énergie. Or, la loi énergie climat est dans les tuyaux, même si sa présentation a été reportée suite à ce que nos confrères du Canard Enchaîné présentent comme une grosse colère d’Emmanuel Macron contre Matignon sur l’ambition du texte. Un projet de loi reporté donc, pour « renforcer l'ambition du texte en matière d'efficacité énergétique et de baisse des émissions de gaz à effet de serre », dixit l’Élysée. Bref, la loi, qui devrait échoir à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, présente de forts enjeux, notamment politiques, et devra être portée par un rapporteur... Ce rapporteur pourrait être Anthony Cellier. Le Gardois, membre de la commission affaires économiques, fait partie des noms qui reviennent avec insistance pour analyser, amender et défendre ce projet de loi en séance publique.

Le Département se dote d'un nouveau logo. Passé totalement inaperçu, le nouveau logo du Département du Gard était pourtant en bonne place sur l'affiche du Tour de France présentée cette semaine lors de la conférence de presse commune de la ville de Nîmes et du Département du Gard. Ce nouveau logo déclinée exceptionnellement en jaune, en référence à la mythique course cycliste, sera présenté officiellement dans les prochains jours. Selon nos informations, il arborera la couleur rouge teinté d'une nuance de bleu. C'est l'agence de communication MGT Quidam qui est à la création.

Le nouveau logo du Département du Gard juste à côté de celui de la ville de Nîmes en jaune pour rendre hommage au Tour de France.

La rédaction

Abdel Samari

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