Ce week-end s’est déroulé la Feria de pâques à Arles. De quoi mettre en jambe les aficionados et festaïres avant la feria de la pentecôte à Nîmes. 

Si d’ordinaire Arlésiens et Nîmois aiment comparer leurs arènes, ce week-end pour la feria, point de concurrence. « Oh, ce n’est pas la même chose… Nîmes, c'est beaucoup plus grand ! Mais on fait la fête dans les deux villes, l’ambiance est bonne partout ! », lâche Gérard, sirotant tranquillement son pastis bien tassé. 

Ce lundi de pâques, familles, jeunes et autres passionnés de tauromachie arpentaient les rues arlésiennes.

Qu’elle soit à Nîmes ou Arles, une bonne feria réside dans la capacité du festaïre à se laisser guider dans les rues, au gré des peñas. Place de l’Hôtel de ville, les danseuses sévillanes ont pris leurs quartiers. Un spectacle gratuit au grand plaisir des familles qui dégustent leur glace dominicale. « C’est vraiment agréable, c’est un lundi animé… », relate Sandrine, mère de deux enfants.

Plus loin, aux alentours de 16 heures, les aficionados attendent devant les arènes. Pour les faire patienter, la peña joue ses plus beaux morceaux.

À quelques mètres de là, les festaïres se regroupent. Téléphone portable à la main, ils enclenchent le mode appareil photo. Que se passe-il ? « On photographie les Arlésiennes et les Gardians. Chez nous on n’en voit pas tous les jours », explique Éric, originaire d’Auvergne. 

Après cette mise en bouche arlésienne en guise de canter d'entraînement, désormais rendez-vous est donné à Nîmes, du 6 au 10 juin, pour la feria de la pentecôte !

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com