Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 02.05.2019 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 1066 fois

LE 7H50 de Marc Taulelle : « L’armée des Républicains est en train de frémir »

Marc Taulelle à côté de Rose Da Costa, lors de la campagne des Départementales de 2015 sur le canton de Nîmes 2. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Réuni à trois reprises, le comité de campagne des Républicains pour les Municipale nîmoises de 2020 travaille sur le projet. Entretien avec l’adjoint et président de l’association Pour un grand Nîmes, Marc Taulelle.

Objectif Gard : Cela fait un an que vous êtes co-président de l’association Pour un grand Nîmes. Quel bilan tirez-vous ?

Marc Taulelle : Nous avons une centaine d’adhérents supplémentaires, on arrive à 400 à jour de cotisation. On a toutes les tendances confondues, mais ce sont en majorité des militants de droite. Ce que j’ai envie de vous dire, c’est que l’armée des Républicains est en train de frémir.

Comment avez-vous convaincu ces nouveaux adhérents ? En ce moment, Les Républicains n’ont pas franchement le vent en poupe…

Dans notre société, beaucoup de gens ont envie d’être ensemble, de partager les mêmes valeurs, un même but. Le mouvement des Gilets jaunes en est la preuve… Alors, à un moment où la politique est dévalorisée, les gens se retrouvent dans le milieu associatif. Chaque membre de notre association est un porte-voix à lui seul. C’est cet esprit de famille qui séduit. Ces nouveaux adhérents sont venus vers nous pour partager des conversations autour d’un verre… C’est convivial ! Tenez, on a fait un concours de boule à l’Estanque la dernière fois : on était 102 à table à midi ! Pas mal, non ?

Au niveau des projet, quels sont-ils ?

Fin 2019, dans le cadre de la semaine de la laïcité, nous souhaitons faire venir un conférencier de haut niveau pour faire un colloque. Vous voyez, nos activités vont au-delà de la politique… Aussi, on va faire notre soirée de printemps qui est purement festive au mois de juin.

On parle festivités, mais l’actualité ce sont aussi les Municipales. Comment vous y préparez-vous ?

Nous sommes organisés en sept commissions thématiques. Les Républicains travaillent sur le projet. Il sera innovant, novateur. Il devra répondre aux attentes de la société, à sa colère… On travaille sur l’aide aux personnages âgées, sur les seniors. Je pense que c’est un élément essentiel de la campagne. Quant à moi, je m’occupe des comités de quartiers et la proximité en général.

Jean-Paul Fournier ne s’est toujours pas déclaré… Pensez-vous que c’est le meilleur candidat pour incarner la Droite ?

Sans aucun doute. Vous savez, faire des effets d’annonce, les gens en ont soupé ! On a envie de travailler et de sortir un projet. On le rendra totalement public quand il sera terminé. Pour l’instant, on a envie de bosser et de terminer.

Avant les élections Municipales, les Européennes. Si Franck Proust est élu, le poste de premier adjoint devient vacant en raison de la loi sur le non-cumul des mandats. Êtes-vous prétendant à ce poste ?

(Il sourit) Ce poste est un grand honneur, auxquels beaucoup d’élus peuvent prétendre. Mais, pour une fin de mandat, je serai ravi si c’était Chantal Barbusse, adjointe déléguée à l'Action Sociale et conseillère départementale sur le canton de Nîmes 1. Ce serait une sorte de légion d’honneur. Elle le mérite pour son travail et sa fidélité. Elle fait un travail obscur, mais très précieux auprès des personnes âgées au sein du centre d’action sociale qu’elle dirige.

Sans lui faire offense, Chantal Barbusse n’incarne pas vraiment l’avenir…

Vous savez, la jeunesse pour parler à la jeunesse, ça n’incarne pas un programme. Aujourd’hui, on a besoin d’honnêteté et de stabilité. En période de tempête, on a besoin de phare. Et un phare, ça ne change pas de place ! D’ailleurs c’est aussi l’une des raisons pour laquelle je soutiens Jean-Paul Fournier : c’est un homme rassurant qui incarne la stabilité. Alors pour moi, Chantal Barbusse serait une bonne idée.

Vous êtes un ancien membre du MPF (Mouvement pour la France). Un mouvement classé très à droite… N’est-ce un handicap ?

Je suis Républicain maintenant. Ma place dans la campagne, je vous le dis du fond du cœur, elle est tout simplement à côté des militants. Je veux être avec eux sur le terrain. On a besoin d’être proche du malade pour bien comprendre les problèmes…

Votre discours n’est-il pas un peu populiste ?

Si être populiste, c’est être proche des gens, alors je suis populiste ! Moi, je ne me cache pas derrière mon petit doigt. Je suis réactionnaire assumé et anti-capitaliste. Réactionnaire, parce que je doute de la notion même de progrès et anti-capitaliste, parce que je ne crois pas au libéralisme outrancier… On en a d’ailleurs subi les conséquences.

Anti-capitaliste pour un Républicain, ça la fout mal, non ?

Je m’en fiche, j’ai toujours préféré les petites et moyennes entreprises aux grandes enseignes… Mes parents étaient artisans : mon père menuiser ébéniste et ma maman, coiffeuse. Je les remercie pour l'éducation qu'ils m'ont apportée. 

Propos recueillis par Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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