Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 04.07.2019 - franck-chevallier - 2 min  - vu 1200 fois

NÎMES Maison d’arrêt : une directrice et des projets

"Je souhaite réussir à résorber la surpopulation carcérale" (photo Franck Chevallier / Objectif Gard)

La cour d’honneur de la maison d’arrêt de Nîmes (Photo Franck Chevallier / Objectif Gard)

La nouvelle directrice de la maison d’arrêt de Nîmes, Aurélie Martinière, est arrivée au 1er janvier dernier, mais sa cérémonie d'installation s'est déroulée ce mardi 2 juillet. Pour l'occasion la cour d'honneur a reçu de nombreuses personnalités, dont le préfet, Didier Lauga ou encore le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.

Pour cette cérémonie le personnel en uniforme et en civil a écouté le discours solennel et empreint d'émotion de Stéphane Gély, directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse : "Ce travail est indispensable, mais il est ô combien difficile. Il faut notamment savoir gérer les frustrations liées à l'incarcération". Il a aussi rappelé le bon travail qu'avait su mettre en place la nouvelle directrice dans ses fonctions précédentes. Après son installation et le salut au drapeau, la jeune femme a de nouveau effectué le tour de cette cour d'honneur pour saluer toutes les personnes présentes.

La nouvelle directrice, la seconde en partant de la gauche, après le salut au drapeau (photo Franck Chevallier / Objectif Gard)

La maison d'arrêt de Nîmes a été mise en service en novembre 1974 à la périphérie sud-est de la ville, au lieu-dit "Le Mas de Possac". Elle a alors remplacé la vieille maison d'arrêt installée depuis 1785 dans un couvent de religieuses, au cœur de la ville, face aux arènes romaines. La maison d'arrêt est le seul établissement pénitentiaire du Gard. Elle reçoit les prévenus et les condamnés à des peines de moins de 2 ans des tribunaux de Nîmes et d'Alès. Actuellement cent trente fonctionnaires de l’administration pénitentiaire sont affectés à la maison d’arrêt de Nîmes, dont 27 % de femmes.

Des travaux à venir

Ils sont attendus depuis longtemps, mais le projet d’accroissement de la capacité de la maison d’arrêt devrait débuter au second semestre 2020, et s'étendre sur trois ans. Il s'agit de l'édification d'un nouveau bâtiment pour les détenus hommes de cent vingt places et d'un nouveau bâtiment pour les détenues femmes destinées à remplacer l’existant de trente places. Cela vise, à améliorer les conditions de détention des personnes détenues, mais également des personnels, ces bâtiments se devant d'être aux normes actuelles. Parallèlement à ces constructions, l'ensemble du bâtiment hommes-femmes va faire l'objet d'une profonde rénovation. "Notre objectif est de réussir à ne plus avoir de matelas au sol et donc de surpopulation carcérale", explique la nouvelle directrice.

Franck Chevallier

Aurélie Martinière digest :

  • Élève directrice des services pénitentiaires le 1er septembre 2008 à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille.
  • Directrice adjointe du centre pénitentiaire d’Avignon/Le Pontet en janvier 2009.
  • Adjointe au chef de département des politiques d’insertion, de probation et de prévention de la récidive de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille en 2013.
  • Adjointe au chef d’établissement de l’établissement pénitentiaire pour mineur de Marseille en mai 2015.
  • Chef d’établissement de la maison d’arrêt de Nîmes en janvier 2019.

Franck Chevallier

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