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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.08.2019 - veronique-palomar - 3 min  - vu 204 fois

GARD Kito de Pavant : la Palermo-Montecarlo en double avec Achille Nebout

Kito : « Un entraînement grandeur nature »
Made in midi  peut créer la surprise même si c n'est pas le but (photo drone Robin Christol )

Le duo naviguera en course pour se préparer à la Transat Jacques Vabre (photo drone Robin Christol )

Ce mercredi 21 août, Kito de Pavant et Achille Nebout, sur le Class40 "Made in Midi" prendront le départ de la "Palermo – Montecarlo", grande classique méditerranéenne de 500 milles entre Sicile et Monaco. En ligne de mire, non pas une victoire mais un entrainement en condition de course en vue de la prochaine Transat Jacques Vabre.

Plus de quinze jours en mer, à deux, en mode régate, à travers l’Atlantique, en automne, ça se prépare. Et en vue de la prochaine Transat Jacques Vabre en double, fin octobre, sur le Class40 "Made in Midi", Kito de Pavant et Achille Nebout se sont engagés sur la "Palermo-Montecarlo", au départ de Sicile.

En fait, ce sera la première fois que le duo qui prépare la prochaine Transat Jacques Vabre, cet automne, entre Le Havre et Brésil, va se retrouver en mode « course » en double. Un "entraînement grandeur nature", estime Kito, qui compte sur cette régate en flotte pour aguerrir le duo et peaufiner beaucoup de choses avec Achille, face à une concurrence sévère et une armada prestigieuse.

L'objectif, trouver la place et le rôle de chacun à bord, comme un vrai "couple"."On peut dire ça comme ça," se marre Kito. Et de développer, "c’est vrai que courir une transat en double, ça demande de très bien se connaître. Techniquement et humainement. Je connais Achille depuis qu’il est tout petit. On a déjà navigué ensemble, notamment l’an passé sur cette même Palermo-Montecarlo. On était trois. Là, on va naviguer à deux, en conditions de course. Bien entendu, ce ne sera pas une transat, mais c’est une belle classique qui attire de plus en plus de bons skippers, une belle régate qui promet de jolies bagarres avec l’armada des Maxi au milieu d’une flotte de plus de 60 bateaux. Il va y avoir des options à prendre, de la tactique. Tu peux naviguer comme tu veux, le temps que tu veux, à deux, pour te préparer. Mais si tu ne le fais pas en conditions de régate, tu n’es jamais à 100 pour cent. Là, ça va être du concret. Un parfait entraînement grandeur nature pour nous deux".

S’aguerrir, s’armer, s’entraîner, partager, transmettre, affiner et surtout bien s’entendre. Quoi de mieux que cette "Palermo-Montecarlo" qui va réunir ce qui se fait de mieux en course au large en Méditerranée pour le duo  "100 % Made in Midi".

La course

La "Palermo-Montecarlo" est une régate internationale de course au large dont la 15e édition va se dérouler du 21 au 25 août. Ouverte aux voiliers de classe ORC, IRC et monotype, elle est devenue au fil du temps une véritable classique, le rendez-vous des Maxi basés en Méditerranée. Le parcours est simple : départ du golfe de Mondello, proche de Palerme, passage obligé d’une bouée mouillée au large de Porto-Cervo, au nord-est de la Sardaigne, puis des bouches de Bonifacio (pour ceux qui prendront l’option ouest) avant la remontée sur Montecarlo. L’élite mondiale de la voile, qu’elle soit issue de la Coupe de l’America, de la Whitbread, de l’olympisme et autres courses au large y a participé au fil du temps. A noter que le record sur les 500 milles (un peu moins de mille kilomètres) de la course a été établi en 47h 46’48’’ sur l’édition de 2015. Par un Maxi 100, de trente mètres, mené par quinze équipiers et skippé par Jochen Schuman, double vainqueur de la Coupe de l’America et triple médaillé olympique. C’est dire le niveau…

Pour cette 15e édition, soixante bateaux sont inscrits. L’an passé, Kito de Pavant, à bord du Class40 "Made in Midi", assisté d’Achille Nebout et de Jonathan Chodkiewiez, avait "mis un caramel" (sic) à toute la flotte sur le dernier bord de reaching pour se classer 7e overall. "On avait eu un peu de tout, c’était surtout très orageux, se souvient Kito. Cette année, on va voir. Bien entendu on espère qu’il va y avoir du vent. Le bateau est prêt, on n’a pas changé grand-chose depuis l’arrivée du Défi Atlantique. On a surtout travaillé sur les réglages. Il faut dire qu’on est un peu short en budget. Nous avons perdu nos deux partenaires principaux, et on a du mal à les remplacer. Mais bon, on ne sait jamais : on n’est jamais à l’abri d’une bonne nouvelle ! "

En voile, certes il faut du vent. Mais une bonne dose d’optimisme n’est pas de trop.

Véronique Palomar

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