Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 27.09.2019 - franck-chevallier - 2 min  - vu 423 fois

AU PALAIS Dix mois de prison pour une fumeuse histoire de cigarette

Le tribunal a jugé une affaire de coups et blessures au Grau-du-Roi (photo Franck Chevallier / Objectif Gard)

Ce mardi, le tribunal de Nîmes a dû juger une affaire de coups et blessures qui s’est déroulée au Grau-du-Roi le 22 septembre dernier. Des faits en partie contestés par l’auteur, Gyslain D. un homme de 32 ans, de passage au Grau-du-Roi le jour des faits.

La présidente Christine Ruellan a donc rappelé les faits qui se sont déroulés un peu après deux heures du matin dimanche dernier. Deux jeunes femmes sont abordées par Gyslain qui leur demande une cigarette. Elles acceptent, mais d’après les versions des victimes et de l’auteur, celui-ci refuse leur cigarette.

C’est à ce stade de l'affaire que leurs versions divergent complètement. Pour les deux femmes, Gyslain se serait alors énervé et aurait aussitôt frappé à coup de poing au visage une des jeunes femmes, âgée de 26 ans. Ensuite, alertés par les cris des femmes, les amis des deux femmes sont arrivés à leur secours en poursuivant Gyslain qui s’enfuyait dans la ville.

Alertés par les deux femmes, ce sont alors les gendarmes qui sont intervenus et qui, grâce aux indications des amis lancés à sa poursuite, ont pu localiser l'auteur de l'agression. Le petit ami de la femme qui a pris des coups et qui s'est portée partie civile s'est alors jeté sur Gyslain pour lui arracher son téléphone et le jeter au loin.

Mardi, dans son box l'accusé explique pour sa part que le duo de jeunes hommes s'est jeté sur lui sans raison et que pour se protéger il avait eu le réflexe de prendre des photos.

Une thèse soutenue par son avocat, Stéphane Aubert, qui dans sa plaidoirie a demandé à ce que soit pris en compte cette version et que soient vérifiées les éventuelles informations issues de l’étude des caméras de vidéosurveillance.

Le tribunal l'a toutefois reconnu coupable et l'a condamné à 10 mois de prison tout en ordonnant son maintien en détention. Pas de doute, fumer nuit...

Franck Chevallier

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