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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 10.12.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 243 fois

TOROS Les mineurs aux arènes, ça continue, évidemment

Petite prise de parole en soutien aux traditions juste avant le paseo de la novillada sans picadors d'octobre 2019 (Photo Archives Anthony Maurin).

En terre alésienne, le toro à la pique (Photo Archives Anthony Maurin).

En rendant deux décisions fondamentales, le Conseil d’État a consolidé l’ancrage juridique de la tauromachie en France. L'Union des villes taurines de France et l'Observatoire national des cultures taurines réagissent.

Bon, ne soyons pas médisants mais les deux organismes taurins cités ne sont pas forcément ceux qui ont gagné la bataille de l'opinion. La polémique avait enflé quand les jeunes locaux ont compris que leur aficion était en danger suite aux propos de deux députées qui voulaient interdire la corrida aux mineurs français. Cette demande n'est pas une nouveauté et ce projet de loin non plus...

Laissant croître des manifestations qui s'opposaient à un énième projet de loi visant à interdire l'accès aux arènes lors de spectacles taurins aux mineurs. Par son arrêt n°423647 du 4 octobre, le Conseil d’État a confirmé qu'aux termes de l'article 13 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne : " […] l'Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux. "

Demande rejetée

Pour les deux structures qui protègent la tauromachie, ces quelques mots se veulent rassurants pour les aficionados. Par conséquent, aucune disposition législative ne pourrait porter atteinte aux diverses formes de tauromachie au nom du bien-être animal, faute d’être sanctionnée lors du contrôle de constitutionnalité. " Par ailleurs, en confirmant le 18 novembre par son arrêt n°430881 celui de la cour administrative d’appel de Marseille du 18 mars 2019 qui a rejeté la demande d’interdiction des écoles taurines, le Conseil d’État a privé de fondement la proposition de loi qui prétendait (entre autres conséquences dans divers domaines, NLDR) interdire les mineurs d’arène ", annoncent UVTF et ONCT.

Aucune disposition législative ne peut donc limiter le droit des mineurs à pratiquer la tauromachie ou à assister à des spectacles taurins. Comme bien souvent depuis plusieurs années, quelques députés en manque de voix ont fait parler d'eux une nouvelle fois... La tauromachie est encore là, elle s'ouvre aux jeunes qui s'y intéressait de loin mais qui sont désireux de la connaître toujours mieux au fil de leur aficion afin qu'ils comprennent un peu mieux le monde dans lequel il sont en train d'évoluer. La corrida n'est pas encore interdite et, rappelons-le, elle est le seul spectacle vivant où on affronte la mort.

Anthony Maurin

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