Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.01.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 287 fois

TOROS Un vendredi à Pablo

Cartel de banderilleros à Pablo Romero ce vendredi 24 janvier, à 19 heures.
Spectaculaire et efficace aux banderilles Mehdi Savalli ici à la feria arlésienne du Riz édition 2017 (Photo Anthony Maurin).

Tomas Ubeda ici à Vauvert en mars 2016 aux banderilles (Photo Anthony Maurin)

Pas de changement de cartel mais une nouvelle proposition. Ici, on a l'habitude de " pincher " des tapas mais certains préfèrent banderiller des toros. Explications grandeur nature avec des pros.

Le tiers de banderilles est, après celui de la pique et avant la faena, un des trois actes de la corrida moderne. Certes, il prend moins de place que la pique et se fait tout petit par rapport à la faena de muleta mais il n'en est pas moins un moment important, primordial même, dans la lidia d'un toro bravo.

Pourquoi banderille-t-on un toro de combat après l'avoir vu se frotter aux aciers des piqueros ? Pour poursuivre son oeuvre à l'aide de bâtonnets plus petits ? Pour régler une dernière fois le port de tête du toro avant de prendre la muleta ? Pour passer le temps afin que le toro récupère un peu de ses forces animales ? Pour que le maestro puisse observer les défauts de charge et les coups de tête du cornu ? On ne le sait pas vraiment ou en tout cas aucun de ces dires ne satisfait tout le monde !

Le mieux pour en savoir plus et pour connaître la sainte parole des professionnels, c'est de les écouter parler. Derrière un écran d'ordinateur il pourrait être plus aisé de papoter de tout cela mais quoi de mieux que d'entendre les propos des principaux concernés ?

De la brega à la puntilla en passant par les banderilles, les toreros de plata, les subalternes comme on peut dire sans amoindrir leur rôle, sont des acteurs incontournables de la tauromachie. L'association des Amis de Pablo Romero propose au public de venir à la rencontre de Morenito d’Arles, Mehdi Savalli et Tomas Ubeda ce vendredi 24 janvier 2020.

Les aficionados amateurs ou confirmés pourront à travers le regard de ces trois banderilleros découvrir leur parcours et leur rôle avant, pendant et après la corrida. Tout cela se passera, bien entendu, dans une charmante ambiance de saison morte, dans une maison où les toros font encore rêver et où la parole est libre.

La bodega Pablo Romero, rendez-vous à l’espace culturel situé au 12 rue Émile-Jamais. Ici sur Facebook.

Anthony Maurin

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