
Dans un communiqué écrit ce dimanche 15 mars, les union locales CGT, FO, FSU et SUD du Gard rhodanien disent suspendre « l’ensemble des actions qui étaient programmées les 19 et 26 mars » mais maintenir « pour le moment l’appel pour une grande journée le 31 mars. »
Elles espèrent aussi que le Gouvernement prendra ses responsabilités en suspendant « le processus législatif concernant son projet de réforme sur les retraites. » En dehors de cela, les unions locales reprochent que « l’hôpital public ait connu sous ce gouvernement 2 milliards de coupes budgétaires. » Elles pointent aussi « le système des urgences qui est épuisé et en grève depuis de nombreux mois, car étant débordé en temps normal, il se retrouve en incapacité de faire face à la crise et se retrouve obligé de choisir qui pourra être intubé ou pas, comme c’est déjà le cas dans le nord est ou en Italie. »
Dans le communiqué, les unions locales appellent à respecter les mesures annoncées par le président de la République et le Premier ministre mais se disent « tout de même choqués que ce gouvernement qui a supprimé plus de 4 100 lits en deux ans, puisse aujourd’hui faire semblant de découvrir l’utilité d’un service public de qualité pour lutter efficacement contre ce virus… »
Suite à cela, la CGT, FO, FSU et Sud du Gard rhodanien demandent à ce que tous les soignants bénéficient d’un équipement adéquat pour les protéger et « la couverture de leurs arrêts dès le premier jour« . Ils souhaitent aussi « l’embauche en urgence de personnel hospitalier, un financement public massif de la recherche, des mesures immédiates qui permettent à tous les salariés de bénéficier de la même protection contre la crise et donc le maintien du salaire pour les intérimaires, vacataires, salariés des sous-traitants… »
Marie Meunier
Il faut mettre ces inconscients sous les verrous pendant toute la durée de la crise sanitaire. ça s’appelle du bon sens !