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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.04.2020 - linda-mansouri - 2 min  - vu 986 fois

CONFINEMENT JOUR 30 Recommandation culturelle : "La Casa de Papel" plébiscitée par les lecteurs

Photo DR

Puisqu’il faut rester chez soi en confinement, Objectif Gard a décidé de vous proposer tous les soirs à 17 heures, une recommandation culturelle ou divertissante, qui n’implique pas de sortir de votre salon. Place aujourd'hui à une des séries vedettes de Netflix. 

Il y a quelques jours, nous vous sollicitions à travers un sondage Facebook, au sujet de vos séries préférées. Parmi vos propositions, La Casa de Papel s'est largement distinguée. Aucun spoil de la saison 4, loin de nous l'envie de recevoir un torrent de commentaires indignés de nos chers lecteurs. Cet article portera plutôt sur une analyse globale de la série et ses ingrédients de réussite. Pourquoi tout le monde s'est subitement mis à l'espagnol ? Pourquoi les blouses rouges ont fait leur apparition dans les soirées déguisées ? Pourquoi bella ciao est devenu l'hymne des récrés ?

Le scénario rend addictif

Que ceux qui ont englouti la saison 4 en une nuit lèvent la main ! Plongé dans l'intrigue, un tourbillon d'émotions vous submerge. Suspens, tension, joie, colère, vous n’êtes qu'un pantin désarticulé. Les épisodes s’enchaînent jusqu'au bout de la nuit et les yeux picotent. La lecture automatique de Netflix ne vous laisse aucun répit. Vous voilà blotti sous la couette, l'ordinateur propage son faisceau de lumière dans la pénombre de votre chambre. La puissance de la série, c'est sa propension à vous tenir en haleine. La narration est tellement bien construite qu'une fois commencée, la saison se dévore en quelques heures. Une nouvelle drogue dont la poudre n'est autre que le rebondissement. Le suspens monte en puissance et chaque conclusion d'épisode vous rend dépendant de la suite. Pire que la meth de Walter White...

"Bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao"

Vous venez de lire le titre en fredonnant dans votre tête... Deuxième point fort de la série : son univers. Un univers finement recherché et des codes intelligents. Un projet truffé de références historiques, artistiques ou géographiques. Voilà qu'on utilise des masques stylisés de Dali, des combinaisons rouges en référence au sang, et un hymne qui n'est autre qu'une chanson révolutionnaire italienne. Tous ces éléments constituent l’âme de la série. Ils contribuent à développer le sentiment d'appartenance à la communauté Casa de Papel. Les références sont partagées, le masque devient même une allégorie de la rébellion. Au delà de son aspect théâtral, la série partage une certaine philosophie sociétale de la distribution des richesses ou de l’autorité financière...

Des noms de capitales pour exporter le plaisir

Quand les espagnols dépassent les yankees... Donner des noms de capitales du globe à des personnages, quelle idée ingénieuse ! La démarche facilite évidemment l'export du projet à l'international. Outre l'écriture scénaristique haletante, le génie réside dans une distribution de haute volée. Chaque acteur incarne une personnalité à part entière. Le professeur est d'une intelligence savoureuse mais quelque peu froissée par l'amour...  La performance des acteurs est époustouflante. Chacun pousse le jeu à son extrême, atténuant la frontière entre fiction et réalité. Quant aux faiblesses de la série (he oui, rien n'est parfait excepté Peaky Blinders), on relèvera certaines incohérences et des tournures simplistes. Mais entre nous, on s'en moque un peu...

Linda Mansouri 

Linda Mansouri

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