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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 30.05.2020 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1473 fois

NÎMES Normalement, c’était le dernier !

La nouvelle formule du Conseil municipal de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Pas de feria et un Conseil très spécial…. Un élu sur trois en présence, des procurations à tour de bras et près de 40 questions mises à l’ordre du jour.

Organisée en début de session, une minute de silence de l’assemblée faisait suite au décès d’Henriette Doyen, élue RN disparue début mai et remplacée par Nathalie Bosc au Conseil municipal. " Merci pour cet hommage, merci à chacun d’entre vous pour les messages de soutien. Henriette était une militante engagée et une grande militante e terrain. Depuis 2010 nous arpentions ensemble les rue en période de campagne. Elle a été candidate pour de nombreuses élections. Plus qu’une collègue, nous perdons une amie, pour ma part je pers en quelque sorte une troisième grand-mère " avouait Yoann Gillet, patron du groupe.

Ambiance devoir sur table. Chaque élu est en mode solitaire, sur une table personnelle et éloignée de la prochaine, voisine. Le maire sortant, pour ce qui est à présent son dernier Conseil municipal de mandature annonce, " Il est des moments plus importants que d’autres dans la vie et l’histoire d’une cité. Nous traversons, aujourd’hui, une crise sanitaire à tous points de vue inédite qui nous engage à faire preuve de solidarité et de mobilisation de toutes les énergies afin de protéger les Nîmois les plus fragiles économiquement et socialement. "

Renforcer l’attractivité du centre-ville

Et le premier édile de poursuivre, " Il y a, demain, un futur forcément différent. Il nous faut accompagner nos forces vives économiques et l’attractivité de notre ville et de son cœur. Malgré la période électorale que nous contraint fortement, nous lancerons une vaste campagne de communication dès que la loi l’autorisera. "

Minute de silence pour Henriette Doyen (Photo Anthony Maurin).

Dans l’opposition mais pour des groupes de plus en plus distincts, Sylvette Fayet a pris la parole, tout comme, Yoann Gillet, Jacky Raymond et Alain Fabre Pujol. Les opposants en campagne, comme la majorité, sont plutôt calmes et rappellent les failles qu’ils ont vu dans la gestion de la Municipalité actuelle.

Concernant les mesures prises par la Ville pour le stationnement en centre-ville, Sylvette Fayet réagit, " Bien évidemment nous soutenons car il est urgent de prendre des mesures dont l’extension de la gratuité du samedi après-midi au samedi toute la journée. Pour les deux heures de gratuité en semaine, soyons clairs, il existait déjà deux heures et demie de gratuité donc vous avez réduit cette gratuité ! Pouvez-vous maintenir la gratuité entre midi et deux et rajouter les deux heures comme vous venez de le dire ? " Pour la Ville qui expérimente, non, ces deux heures ne seront pas " fractionnables " mais l'automobiliste pourra choisir son créneau horaire pour en bénéficier. Le coût de cette nouveauté pour la cité est de 1,5 million d'euros. Les 2 800 abonnements seront quant à eux gratuitement prolongés.

Quelques autres sujets

L'éducation a été au centre des débats pendant de longues minutes. Comme en national, les élus nîmois ont chacun leur idée sur la chose et les prises de parole se sont enchaînées. Appui au gouvernement, opposition, mise en garde, questionnement,chacun y est allé de ses propos. Après les écoles et leur rentrée spéciale en mai, ce sont à leur tour les centres de loisirs qui posent peut-être problème pour l'été si trop de parents ne partent pas en vacances.

(Photo Anthony Maurin).

Une prime exceptionnelle, dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, est elle aussi votée à destination des agents particulièrement mobilisés en télétravail ou en présentiel. Il s'agit de saluer l'exceptionnel engagement de tous ceux qui, depuis le début de l'état d’urgence sanitaire sont restés en permanence au service de la collectivité. Cette prime d’un montant maximal de 1000 euros, sera versée aux agents mobilisés, en présentiel ou en télétravail.

Le maire prend la parole (Photo Anthony Maurin).

Le compte administratif éveille quelques craintes de la part d'Alain Fabre Pujol, " Vous respectez les règles de droit mais j'ai rappelé, en cette fin de mandat, que la ville de Nîmes était une ville chère, pauvre, endettée, inégalitaire avec nombre de choix de dépenses publiques inacceptables dans une ville moyenne, pauvre et écologiquement inadaptée sans que l'actuelle municipalité au pouvoir depuis 19 ans ne s’en préoccupe réellement. C'est ma dernière intervention en Conseil municipal mais je ne vais pas fustiger votre politique, je me suis battu contre cependant vous allez commencer votre quatrième mandat, il semble que les électeurs ne m'ont pas entendu... "

" Notre compte administratif traduit un niveau d'investissement toujours aussi important de 63 millions d'euros axés sur les investissements de proximité et la poursuite des grands projets de la Ville. Il traduit aussi une maîtrise des dépenses de fonctionnement, stables par rapport à 2019 et un maintien des grands équilibres qui laisse des marges de manœuvre pour l'avenir " affirme Pascal Gourdel, adjoint aux finances de Nîmes.

Anthony Maurin

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