Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.06.2020 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 2253 fois

RENCONTRE Vincent Bouget dans les yeux d’Elsa…

Elsa Bouget, 38 ans, est la sœur de Vincent Bouget, 41 ans, candidat à la mairie de Nîmes (Photo : Coralie Mollaret)

C’est dans une famille aimante et militante que Vincent Bouget a grandi. Bien que pudique, sa sœur Elsa nous parle de son grand frère dont elle est « fière » et dont le parcours ne l’étonne pas vraiment. 

C’est un exercice auquel elle n'est pas accoutumée, qui l’incommode presque. Mais par amour pour son frère, Vincent, Elsa Bouget s’est prêtée au jeu d’Objectif Gard dans lequel l’un ou l’une des proches des quatre candidats nîmois aux Municipales, nous livre sa vision de celui-ci. Chez les Bouget, la famille c'est soudée. Une relation, pourrait-on dire, presque sacrée pour ces militants de Gauche. Le cocon familial est assez stable pour être épanouissant mais aussi bienveillant pour éviter l’étouffement. « Je suis fière de mon frère et je ne suis pas très étonnée de son parcours », témoigne Elsa, dont les yeux bleu azur brillent de tendresse pour son frère aîné.

Elsa, 38 ans, a suivi de près le parcours de Vincent : « C'est un homme d'engagement que ce soit dans le sport, car il a joué au football, le milieu professionnel ou la politique. » L'engagement politique, c'est un héritage familial : « Nos grand-parents et nos parents étaient communistes », indique Elsa. Loin de la faucille et du marteau, la fratrie rompt avec le stéréotype de l'ouvrier "coco", un tantinet orthodoxe : « Notre engagement a pour origine les valeurs éducatives. Celles du respect de l’autre ou de la vie collective. » Ce n'est donc pas un hasard si Vincent Bouget est devenu professeur d'histoire-géographie et Elsa, chef de service éducatif dans la résidence Galaxie Vega où vivent des personnes atteintes d'un handicap. 

« Un super papa et super tonton » 

Faits du même bois, les deux Bouget sont complices. D’ailleurs comme lui, Elsa pèse ses mots. Dans leur enfance, « Vincent n’a jamais interféré dans quoi ce soit me concernant. Ce n’est pas un frère qui surveille sa sœur de façon autoritaire. On se porte plutôt un regard discret et bienveillant. » Aujourd’hui, la vie des deux adolescents a évolué. Mais leur relation reste toute aussi forte : « On se voit très régulièrement. Nos enfants sont scolarisés dans le même école. On partage beaucoup de moments les week-ends avec nos amis. » La politique s'invite parfois aux débats mais ne les monopolise pas : « Vincent est capable de sortir d'une réunion politique et dans la foulée d'être un super papa et un super tonton ! », relève Elsa, mère de deux enfants de 2 et 6 ans.  

Au sujet du parcours de Vincent Bouget, sa sœur relève son côté « progressif » : « Il a fait les choses étape par étape, de manière progressive. Vincent a beaucoup appris des uns et des autres qui avaient de l’expérience à transmettre. Il s’est nourri de tout ça pour pouvoir avancer. » Après avoir pris la tête de la fédération départementale du Parti communiste français, il a poursuivi son engagement, cédant parfois la place comme aux Régionales de 2015 au profit de son camarade Jean-Luc Gibelin, aujourd’hui vice-président en charge des Transports. « On ne fait pas de la politique pour des ambitions personnelles ou pour satisfaire notre ego », martèle Elsa.

« Un travailleur nocturne »

Pour mener son combat, Vincent Bouget se donne les moyens : « C’est un gros travailleur nocturne. Il sait également écouter, comprendre et contextualiser. Il n’est pas du tout sectaire. D’ailleurs, il a des amis qui votent à Droite ! » Très peu critique avec son frère, Elsa trouve-t-elle des défauts  à son aîné ? Son calme olympien qui pourrait s’apparenter à un manque d’autorité, peut-être ? « Ce n’est pas un défaut, au contraire !, rétorque sa sœur. Quand il faut s’énerver, Vincent sait le faire. Mais c’est surtout quelqu’un qui écoute les autres, qui tire de chacun les compétences pour faire avancer un collectif. » 

Un rôle de chef d’orchestre qui pourrait jouer sa partition à la mairie de Nîmes, le soir du 28 juin ? « Ce que je lui souhaite, c’est de s’épanouir. Je souhaite aussi que sa liste gagne », poursuit Elsa qui a pris récemment sa carte au Parti communiste. La fratrie Bouget incarnant sans conteste l’avenir de la Gauche nîmoise. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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