Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 01.07.2020 - thierry-allard - 2 min  - vu 1232 fois

SAINT-QUENTIN-LA-POTERIE Un giratoire de plus, un carrefour dangereux de moins

Le rond-point du lieu dit de Jols, à Saint-Quentin-la-Poterie, a été inauguré ce mardi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

C’est un rond-point de plus, dans un département qui n’en manque pas, mais pas n’importe quel rond-point. Celui-là, au croisement des RD 979 et 125, au lieu-dit Jols à Saint-Quentin-la-Poterie, était attendu depuis longtemps.

Très longtemps même : le maire de Saint-Quentin Yvon Bonzi rappellera avoir écrit une lettre au Département, conjointement avec ses homologues d’Uzès et Montaren, qui jouxtent le lieu, « en 2009 ». « M. Bonzi a copié en 2009 la lettre que j’avais écrite en 1983 », renchérira le maire d’Uzès, Jean-Luc Chapon, déjà intervenu pour obtenir un aménagement du carrefour.

C’est donc peu dire qu’il était « très attendu », ce rond-point, selon les mots du conseiller régional et élu uzétien, Fabrice Verdier. Il faut préciser qu’il se trouve à l’intersection d’une ligne droite interminable, sur laquelle les limitations de vitesse sont souvent interprétées d’une manière extensive par les conducteurs.

Résultat : ce carrefour, par lequel passent 5 000 véhicules par jour, dont les cars scolaires, était « très accidentogène », reconnaît le président du conseil départemental, Denis Bouad, venu inaugurer l’équipement ce mardi. Un propos repris par tous les élus présents et que les utilisateurs du carrefour (dont votre serviteur) auront du mal à contredire.

Le rond-point du lieu dit de Jols, à Saint-Quentin-la-Poterie, a été inauguré ce mardi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Mais si le fait que ce carrefour était dangereux fait l’unanimité, pourquoi avoir tant tardé à y faire pousser un giratoire ? « Ça a été un peu long, reconnaît Denis Bouad. Depuis 2016 j’ai demandé aux services de travailler sur ce secteur géographique, mais quand ça ne veut pas aller vite, ça ne le fait pas. »

Car le Département a rencontré « quelques problèmes d’achats de fonciers qui ont bloqué le projet pendant trois ans », rappelle son président. Le Département a dû se résoudre à exproprier les propriétaires récalcitrants pour conduire le projet à son terme. Un terme encore retardé par la pandémie de covid-19 qui a entraîné un arrêt d’un mois du chantier au printemps.

Concrètement, le giratoire fait 20 mètres de rayon, comporte un cheminement piétonnier accessible pour les personnes à mobilité réduite et des zones de rétention d’eau. Il a coûté 916 000 euros, dont 201 000 euros financés par la Région Occitanie, « car il s’agit d’un équipement structurant », précise Fabrice Verdier. L’occasion aussi pour Denis Bouad de rappeler que les chantiers de ce type sont une importante source de revenus pour les entreprises de travaux publics, et que le Département n’allait pas ralentir sur les « 50 millions d’euros » mis au budget dédié aux routes.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio