NÎMES OLYMPIQUE Le maire de Nîmes annonce le refus du permis de construire du stade provisoire
Lors d'un déjeuner avec la presse locale et son premier adjoint, Julien Plantier, ce lundi 6 juillet 2020, le maire de Nîmes a annoncé qu'il s'apprêtait à rejeter le permis de construire du stade provisoire de 12 000 places prévu par le président du Nîmes Olympique, Rani Assaf. Un stade qui est supposé accueillir les matches des Crocos pendant deux ans en prévision de la construction d'un nouveau stade des Costières.
Les relations entre le président du Nîmes Olympique et le maire de Nîmes ne sont pas au beau fixe depuis plusieurs mois. Et elles ne sont pas prêtes de s'arranger. En effet, lors d'un déjeuner avec la presse ce lundi 6 juillet 2020, Jean-Paul Fournier a fait savoir qu'il avait pris la décision de rejeter le permis de construire du stade provisoire envisagé par Rani Assaf le temps de la construction du nouveau stade des Costières.
"Nous n'avons pas de raison de remettre en cause le projet de M. Assaf mais nous n'avons aucun retour sur son projet depuis des mois. Je suis carrément dans le flou. Au départ, le stade provisoire devait s'installer sur une emprise que nous avions défini avec nos services et les siens. Finalement, il a déposé un projet qui n'est pas conforme. Il ne le dispose pas comme je le voudrais. Et sans nous en parler avant. Il devait m'inviter à déjeuner pour m'en parler. J'attends toujours. Je rappelle que ma porte est ouverte", fait savoir fermement le maire.
Ce rejet du permis de construire, fondé sur des éléments techniques et juridiques, traduit toutefois l'impatience de la Ville face au comportement du président du Nîmes Olympique. Et la conférence de presse d'il y a 10 jours, où Rani Assaf a fait savoir qu'il était maître de toutes les décisions concernant le club car il en détient 85% des parts, a laissé des traces dans les couloirs de l'Hôtel de ville. "Ce n'est pas acceptable. Les supporters sont des Nîmois comme les autres, ils ont droit à la parole. Il me semble que le rôle d'un président c'est de fédérer. Nous serons donc vigilants", rajoute le maire.
Et de poursuivre un brin menaçant : "De toute façon, Nîmes Olympique fait parti du patrimoine de la ville comme la tauromachie. Ce n'est donc pas le projet de M. Assaf, c'est le projet de tous les Nîmois. Il est le patron du club certes mais on ne le laissera pas tout faire. Je crois que nous avons été conciliants jusque là. La balle est dans son camp maintenant. Que les choses soient claires : aujourd'hui, il sera obligé de revoir sa position."
Enfin, pour s'éviter toute polémique inutile, Jean-Paul Fournier a souhaité clarifier la situation de son nouvel adjoint en charge des Sports, Laurent Boissier, précédemment directeur sportif du Nîmes Olympique. "Laurent Boissier ne pourra pas s'occuper des affaires du Nîmes Olympique. Je n'ai pas encore décidé de l'organisation mais sur les dossiers qui touchent aux Crocodiles, je préfère arbitrer directement. Vous le savez, je suis avant tout un supporter."
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