Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 18.07.2020 - elodie-boschet - 1 min  - vu 2041 fois

ALÈS Ferronnerie Pongi, plus d’un demi-siècle de savoir-faire

Visite du sous-préfet chez Pongi, ferronnier depuis 1963. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Installée à Alès depuis 1963, la ferronnerie Pongi n’a pas pris une ride et continue de satisfaire les envies de ses clients. Le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, est venu visiter cette entreprise familiale ce jeudi 16 juillet.

Chez les Pongi, la passion pour le métier de la forge se transmet de génération en génération. En 1963, c’est le père qui ouvre son magasin de ferronnerie et de serrurerie sur le quai du Grabieux. Le fils, Paul, qui a suivi des études de ferronnerie d’art, rejoint l’entreprise en 1978, avant d’en prendre les rênes en 1989. Son épouse Véronique intègre aussi l’établissement et commence à développer la décoration d’intérieur. Un créneau également pris par leur fille, Aurélie, décoratrice diplômée de l’École supérieure d’architecture de Lyon, qui travaille avec ses parents depuis six ans. « Je crée des modèles avec ma fille, des choses plus contemporaines qu’avant », explique Paul Pongi.

Car la particularité du magasin, c’est son atelier, situé au sous-sol, qui continue aujourd’hui de fonctionner et emploie deux ouvriers. Et Paul Pongi, 62 ans, compte encore y passer de longues heures. « Je suis tellement passionné que je n’ai pas l’impression de travailler. Je fonctionne à l’ancienne, avec ma planche à dessin, mon bout de crayon et ma gomme », confie-t-il. Si les clients ne trouvent pas leur bonheur dans le show-room de 350 m², ce n’est pas un problème : le maître-artisan fait du sur-mesure. « La personne qui cherche à décorer son intérieur a un choix très étendu ! », commente le sous-préfet Jean Rampon qui, lors de sa visite, a salué le savoir-faire de l’entreprise familiale dont la renommée n'est plus à faire.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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